lundi 14 décembre 2015

POINTS A SOULEVER AU NIVEAU DE L’APN

             1/ La situation du préfabriqué (urgence)
              Des sites dortoirs ont été construits à la va-vite pour une dizaine d’année et ils perdurent pendant plus de 35 ans ajoutez à cela le problème d’amiante et toutes les maladies respiratoires et cutanées qui se sont greffés au problème initial.
L’état de délabrement très avancé de ces baraques ajoute au désarroi de la population qui récolte de ce fait toutes sortes de maladies.
Demandez une expertise de ces baraques par un laboratoire pour déterminer le taux d’amiante existant dans les isolations de ces dernières et les champignons qui se dégagent de la poussière du bois aggloméré en décomposition sans oublier l’existence même de limaces, cafards, acariens, etc…
Démantèlement de toutes ces baraques et construction à leur place de dupleix de trois et quatre pièces. Il y a eu une initiative dans ce sens mais qui n’a pas abouti. Une solution (fuite en avant) a été entamée depuis bientôt deux années mais qui n'est pas en faveur des sinistrés. L'octroi de 1.200.000 DA ne permet pas de se défaire totalement de la baraque et en même temps la construction d'un logement décent en dur qui nécessite plus de 3.500.000 DA minimum. Il aurait été préférable de revoir toute la configuration des sites et opter pour un plan urbanistique qui aurait pu donner un certain cachet à la ville et à sa périphérie.
            2/- agencement de la ville de Chlef
La ville est très sale. Même le service du nettoyage ou ramassage des ordures se fait d’une manière irrégulière et les moyens mis à disposition ne répondent plus aux exigences de la fonction (odeurs nauséabondes au moment de la compression des ordures dans les bennes tasseuses.
La réfection des rues et des trottoirs laissent à désirer. Des nids de poules et mêmes des flaques d’eau noirâtre. Les avaloirs sont complètement bouchés. Ne parlons pas des sites  qui se trouvent dans un état d’abandon total.
La ville se trouve confrontée à d’autres problèmes tels que l’organisation du  stationnement des voitures, la densité de la circulation, l’absence d’aires de stationnement qui pourraient désengorger la ville et ce aux différentes entrées de la ville.  D’un autre côté, il serait souhaitable de prévoir l’assise d’un tramway qui réglerait le problème de stationnement et le problème du stress et de pollution qui étouffent la ville.
Il faut prévoir la construction d’une vraie gare routière car celle existante n’a de gare que le nom.

                 3/- Jeunesse et emploi :
La précarité du pré-emploi pour les jeunes universitaire qui se retrouvent après une ou deux années dans le chômage. C’est une solution qui ne règle rien au problème des jeunes.
Pour l’enseignement, il serait primordial de prévoir la création de postes budgétaires pour désengorger les classes qui sont trop surchargées et cela ne permet pas aux professeurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’avoir des résultats probants pour rehausser le niveau de notre enseignement.
Pour ce qui est de la santé, c’est devenu le parent pauvre. Normalement on devrait penser à ouvrir le nouvel hôpital universitaire qui est équipé et qui attend toujours son ouverture bien qu’il ait été inauguré par le ministre de la santé.
4/- Le commerce informel : Dans ce cas de figure, une décision a été prise à la va-vite sans pour cela trouver une solution à tous ces jeunes qui n’ont trouvé que ce créneau pour faire vivre leur famille. Il serait souhaitable de leur créer des places commerciales et réglementer cette activité pour le bien de la population et de la commune.
5/- La culture : Parmi les milliers d’associations qui n’existent que sur le papier, quelques-unes seulement travaillent pour  essayer de donner un tant soi peu de culture dans la ville,  mais se trouvent malheureusement confrontées à des problèmes d’ordre matériel et financier.
Les lieux de culture ne fonctionnent pas à plein temps car il n’y a pas de cohésion entre les différents services (culture, éducation, jeunesse et des sports, tourisme)
Penser à la création de gîtes culturels dans les communes où existent des vestiges et des sites panoramiques naturels.
Prévoir la création de postes budgétaires pour les guides touristiques et aussi prévoir la construction d’auberges de jeunesse pour développer le tourisme local et l’échange inter-wilayas des jeunes
Développer des sites de randonnées pour faire connaître les vestiges de la wilaya.
 6/- Agriculture - Faciliter l’aide pour l’investissement en agriculture pour la création de petites unités de transformation locales qui permettraient de résorber un peu le chômage existant.
Création d’un laboratoire de contrôle de l’utilisation des produits phytosanitaires afin de préserver la nappe phréatique et la santé du citoyen.
La vaste étendue du territoire de la wilaya comprend des coteaux à perte de vue, dénudés qui peuvent être exploités par la plantation d’arbres fruitiers à noyaux afin de donner un nouveau visage qui remplacerait cette désolation qui stresse à longueur d’année.
Au regard de toutes ces constatations et des solutions proposées, la population d’El Asnam verrait peut-être la fin du tunnel et ainsi goûter, peut-être encore à une certaine quiétude et un certain bien-être.

             Mohamed Boudia  et Djebbour Sahnoun

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire