POINTS A SOULEVER AU NIVEAU
DE L’APN
1/ La situation du préfabriqué
(urgence)
Des sites dortoirs ont été
construits à la va-vite pour une dizaine d’année et ils perdurent pendant plus
de 35 ans ajoutez à cela le problème d’amiante et toutes les maladies
respiratoires et cutanées qui se sont greffés au problème initial.
L’état de
délabrement très avancé de ces baraques ajoute au désarroi de la population qui
récolte de ce fait toutes sortes de maladies.
Demandez
une expertise de ces baraques par un laboratoire pour déterminer le taux
d’amiante existant dans les isolations de ces dernières et les champignons qui
se dégagent de la poussière du bois aggloméré en décomposition sans oublier
l’existence même de limaces, cafards, acariens, etc…
Démantèlement
de toutes ces baraques et construction à leur place de dupleix de trois et
quatre pièces. Il y a eu une initiative dans ce sens mais qui n’a pas abouti. Une solution (fuite en avant) a été entamée depuis bientôt deux années mais qui n'est pas en faveur des sinistrés. L'octroi de 1.200.000 DA ne permet pas de se défaire totalement de la baraque et en même temps la construction d'un logement décent en dur qui nécessite plus de 3.500.000 DA minimum. Il aurait été préférable de revoir toute la configuration des sites et opter pour un plan urbanistique qui aurait pu donner un certain cachet à la ville et à sa périphérie.
2/-
agencement de la ville de Chlef
La ville
est très sale. Même le service du nettoyage ou ramassage des ordures se fait
d’une manière irrégulière et les moyens mis à disposition ne répondent plus aux
exigences de la fonction (odeurs nauséabondes au moment de la compression des
ordures dans les bennes tasseuses.
La réfection
des rues et des trottoirs laissent à désirer. Des nids de poules et mêmes des
flaques d’eau noirâtre. Les avaloirs sont complètement bouchés. Ne parlons pas
des sites qui se trouvent dans un état
d’abandon total.
La ville
se trouve confrontée à d’autres problèmes tels que l’organisation du stationnement des voitures, la densité de la
circulation, l’absence d’aires de stationnement qui pourraient désengorger la
ville et ce aux différentes entrées de la ville. D’un autre côté, il serait souhaitable de
prévoir l’assise d’un tramway qui réglerait le problème de stationnement et le
problème du stress et de pollution qui étouffent la ville.
Il faut
prévoir la construction d’une vraie gare routière car celle existante n’a de
gare que le nom.
3/- Jeunesse
et emploi :
La
précarité du pré-emploi pour les jeunes universitaire qui se retrouvent après
une ou deux années dans le chômage. C’est une solution qui ne règle rien au
problème des jeunes.
Pour
l’enseignement, il serait primordial de prévoir la création de postes
budgétaires pour désengorger les classes qui sont trop surchargées et cela ne
permet pas aux professeurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’avoir des
résultats probants pour rehausser le niveau de notre enseignement.
Pour ce
qui est de la santé, c’est devenu le parent pauvre. Normalement on devrait
penser à ouvrir le nouvel hôpital universitaire qui est équipé et qui attend
toujours son ouverture bien qu’il ait été inauguré par le ministre de la santé.
4/- Le
commerce informel : Dans ce cas de figure, une décision a été prise à la va-vite
sans pour cela trouver une solution à tous ces jeunes qui n’ont trouvé que ce
créneau pour faire vivre leur famille. Il serait souhaitable de leur créer des
places commerciales et réglementer cette activité pour le bien de la population
et de la commune.
5/- La
culture :
Parmi les milliers d’associations qui n’existent que sur le papier,
quelques-unes seulement travaillent pour
essayer de donner un tant soi peu de culture dans la ville, mais se trouvent malheureusement confrontées
à des problèmes d’ordre matériel et financier.
Les lieux
de culture ne fonctionnent pas à plein temps car il n’y a pas de cohésion
entre les différents services (culture, éducation, jeunesse et des sports,
tourisme)
Penser à
la création de gîtes culturels dans les communes où existent des vestiges et
des sites panoramiques naturels.
Prévoir
la création de postes budgétaires pour les guides touristiques et aussi prévoir
la construction d’auberges de jeunesse pour développer le tourisme local et
l’échange inter-wilayas des jeunes
Développer
des sites de randonnées pour faire connaître les vestiges de la wilaya.
6/- Agriculture - Faciliter l’aide pour
l’investissement en agriculture pour la création de petites unités de
transformation locales qui permettraient de résorber un peu le chômage existant.
Création
d’un laboratoire de contrôle de l’utilisation des produits phytosanitaires afin
de préserver la nappe phréatique et la santé du citoyen.
La vaste
étendue du territoire de la wilaya comprend des coteaux à perte de vue, dénudés
qui peuvent être exploités par la plantation d’arbres fruitiers à noyaux afin
de donner un nouveau visage qui remplacerait cette désolation qui stresse à
longueur d’année.
Au regard
de toutes ces constatations et des solutions proposées, la population d’El
Asnam verrait peut-être la fin du tunnel et ainsi goûter, peut-être encore à
une certaine quiétude et un certain bien-être.
Mohamed Boudia et Djebbour Sahnoun
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