vendredi 18 décembre 2015

CAFE LITTERAIRE DE TLEMCEN (Association Nationale Héritae Algérie)

CAFE LITTERAIRE DE CHLEF
Les membres du café littéraire de Chlef, bien qu’en période d’hibernation ont tenu à marquer leur  présence au niveau de l’Association Nationale Héritage Algérie dont le vice-président de cette dernière n’est autre que le président du café littéraire de Chlef.
Après les ateliers « Héritage par l’Image » qui se sont déroulés à la bibliothèque Nationale d’El Hamma à Alger, celle de la maison de la culture de Bouira, puis celle de la maison de la culture d’Annaba, de Tiaret et d’Ouargla, ce fut au tour de la maison de la culture de Tlemcen de recevoir les membres de l’Association Nationale Héritage Algérie, bureau exécutif presque au complet. Durant toute la journée du 30 mai 2015, plusieurs conférenciers se sont relayés sur le podium pour mettre en verve l’importance de l’image dans la conservation du patrimoine tant matériel qu’immatériel. Des conférences de haut niveau, agrémentées par des photos de sites historiques et préhistoriques, ont été données à l’assistance pour le bien de la connaissance de notre patrimoine. Plus de 22 wilayas étaient représentées.
Des personnalités de la société civiles ainsi que des journalistes présents dans la salle ont participé pleinement  aux débats qui furent quelques peu chauds de par l’importance du thème soulevé qui n’est autre que la conservation du patrimoine par l’image.
Durant l’après-midi, ce fut la réunion du bureau exécutif. Le quorum était atteint pour une réunion plénière afin de débattre des différentes difficultés rencontrées durant l’année mais aussi durant ce mois du patrimoine qui a vu, quand même, une effervescence hors du commun des membres de l’association nationale héritage Algérie et de l’association du patrimoine de Bouira et du café littéraire de Chlef, sans compter toutes les autres wilayas et à leur tête, M. Adjili Nasreddine, président de l’association des anciens de Annaba qui a voulu agrémenter cette sortie sur Tlemcen par l’apport de sa troupe musicale « Aïssaoua » de Annaba pour la présenter au public tlemcenien.
Le président de l’association nationale a demandé à tous les adhérents de bien vouloir régler leur cotisation afin de pouvoir mener à bien notre tâche. Il a fustigé l’ensemble pour beaucoup plus de sérieux dans le travail. Oui, nous sommes des volontaires, devait-il dire, mais nous devons donner le plus fort de nous-mêmes afin que notre entreprise puisse pérenniser dans le temps et ainsi apporter un petit quelque chose à la conservation de notre patrimoine qui est en train de dépérir dans toutes les contrées de notre beau pays. Il devait ajouter que chaque wilaya devait former au moins 4 ou 5 guides patrimoniaux afin de généraliser le système « Dhiaf El Djazaïr » et par la même penser à faire des échanges inter-wilayas pour éviter les grosses dépenses que ne peut supporter l’association nationale sans subventions de l’Etat. Il est nécessaire de prévoir plusieurs rencontres inter-wilayas afin de lier des liens d’amitiés et de travail dans le domaine du patrimoine. Il devait en outre dire, en ce qui concerne, le village culturel, qu’il faut que, dans chaque wilaya, il y ait un village culturel, englobant les 48 wilayas, où chacune devrait avoir sa petite maison qui pourrait recevoir des touristes nationaux et étrangers et ainsi créer une chaîne de tourisme solidaire dans toute l’Algérie profonde.
Le conférencier Mohamed Boudia devait insister sur le fait que tous les intervenants en matière de patrimoine, dans leur wilaya, devraient se pencher sur le fait que nous devons préserver les pans des histoires locales par le biais d’interviews de personnages patrimoniaux encore vivant dans leur wilaya. Ne négliger aucun pour la collecte de renseignements concernant notre patrimoine. Ne dit-on pas « on peut trouver dans une rivière ce que nous ne pouvons trouver en mer ». A vos caméras et à vos stylos pour essayer de collecter le plus de renseignements possibles sur la vie des habitants de votre wilaya, sur les us et coutumes afin de coucher cela sur papier ou de l’imprégner sur photos et vidéos qui serviront à pérenniser notre patrimoine dans le temps et l’espace et qui feront figure de référence à l’avenir pour les chercheurs et les historiens.
Un marathon a été initié au cours de ces ateliers du patrimoine « Héritage par l’image » durant le mois du patrimoine institué par le Ministère de la Culture. Un grand bravo à tous les participants de toutes les wilayas qui ont su donner un sens aux travaux de ces ateliers qui, nous l’espérons, seront les prémices d’un nouvel élan pour la conservation de notre patrimoine combien important et combien épars.

                                                                                Mohamed Boudia 

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