mardi 8 décembre 2015


Oraison funèbre en hommage au frère
Dr Aït Saada Maâmar

Nous venons de perdre l’un des valeureux fils de la ville d’El Asnam. Que pouvons-nous dire de plus de cet illustre homme de science qui s’est voué corps et âme à sa besogne faisant d’elle son violon d’Ingres. Il ne ratait jamais l’occasion d’écouter tout un chacun. Il était à l’écoute de toute personne qui demandait son aide. Sa tâche était ardue mais il ne rechignait jamais devant le travail. Il était le volontaire attitré de toutes les bonnes causes. Tous les démunis qui avaient besoin de s’exprimer s’orientaient vers son cabinet ou vers l’association qu’il a dirigé pendant plus de trente ans. Il dirigeait une association « Femmes et enfants en détresse ». Il était toujours là à réconforter et à donner de l’espoir à tout un chacun. 
Il était aussi Président de l’Association Amal de Hay Salam. Il avait une émission à la radio régionale de Chlef qu’il animait depuis plusieurs années. Maâmar n’était pas seulement un médecin psychologue, il était beaucoup plus le père, le grand frère pour tous ceux qui étaient en difficulté. Il a travaillé durant des années au service de la DAS pour récupérer tous les marginaux. Certains se sont assagis sous ses conseils et orientations et ont pu créer leur propre foyer et ont très bien réussi dans la vie. Ceux-là lui doivent beaucoup et n’oublierons jamais leur parrain qui les a repêchés et ouvert la voie de la vie devant eux. Maâmar ! Tu étais toujours présent au Café Littéraire auquel tu apportais ton savoir et ton soutien indéfectible. Tous les membres du café littéraire te considéraient comme leur frère et souriaient lorsqu’ils te voyaient venir, se pressant autour de toi pour te souhaiter la bienvenue. Que pouvons-nous dire de plus de toi, Maâmar, sinon un grand bravo. Tu as laissé derrière toi de très beaux souvenirs au sein de la société asnamie. Tout le monde t’aimait et tu le leur rendais bien. Maâmar, tu nous a quitté mais tu resteras toujours présent dans nos mémoires et nous perpétuerons ton nom afin que tu serves d’exemple pour les générations futures car tu étais l’abnégation même dans le travail que tu accomplissais avec ferveur et amour. Nous prions Dieu pour qu’IL t’enveloppe de SA Miséricorde et qu’IL t’accueille en SON vaste paradis  « A DIEU nous appartenons et à LUI nous retournons ».
A ta famille, tes enfants, tes proches, nous présentons nos sincères condoléances les plus attristées et prions Dieu de leur donner le courage de surmonter leur peine en cette douloureuse circonstance.
                                                             Mohamed Boudia et

                                                            les membres du Café  littéraire de Chlef



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