Oraison funèbre en hommage au frère
Dr Aït Saada Maâmar
Nous venons de perdre l’un des valeureux
fils de la ville d’El Asnam. Que pouvons-nous dire de plus de cet illustre
homme de science qui s’est voué corps et âme à sa besogne faisant d’elle son
violon d’Ingres. Il ne ratait jamais l’occasion d’écouter tout un chacun. Il
était à l’écoute de toute personne qui demandait son aide. Sa tâche était ardue
mais il ne rechignait jamais devant le travail. Il était le volontaire attitré
de toutes les bonnes causes. Tous les démunis qui avaient besoin de s’exprimer
s’orientaient vers son cabinet ou vers l’association qu’il a dirigé pendant
plus de trente ans. Il dirigeait une association « Femmes et enfants en
détresse ». Il était toujours là à réconforter et à donner de l’espoir à
tout un chacun.
Il était aussi Président de l’Association Amal de Hay Salam. Il
avait une émission à la radio régionale de Chlef qu’il animait depuis plusieurs
années. Maâmar n’était pas seulement un médecin psychologue, il était beaucoup
plus le père, le grand frère pour tous ceux qui étaient en difficulté. Il a
travaillé durant des années au service de la DAS pour récupérer tous les
marginaux. Certains se sont assagis sous ses conseils et orientations et ont pu
créer leur propre foyer et ont très bien réussi dans la vie. Ceux-là lui
doivent beaucoup et n’oublierons jamais leur parrain qui les a repêchés et
ouvert la voie de la vie devant eux. Maâmar ! Tu étais toujours présent au
Café Littéraire auquel tu apportais ton savoir et ton soutien indéfectible.
Tous les membres du café littéraire te considéraient comme leur frère et
souriaient lorsqu’ils te voyaient venir, se pressant autour de toi pour te
souhaiter la bienvenue. Que pouvons-nous dire de plus de toi, Maâmar, sinon un
grand bravo. Tu as laissé derrière toi de très beaux souvenirs au sein de la société
asnamie. Tout le monde t’aimait et tu le leur rendais bien. Maâmar, tu nous a
quitté mais tu resteras toujours présent dans nos mémoires et nous perpétuerons
ton nom afin que tu serves d’exemple pour les générations futures car tu étais
l’abnégation même dans le travail que tu accomplissais avec ferveur et amour.
Nous prions Dieu pour qu’IL t’enveloppe de SA Miséricorde et qu’IL t’accueille
en SON vaste paradis « A DIEU nous appartenons et à LUI nous
retournons ».
A ta famille, tes enfants, tes proches,
nous présentons nos sincères condoléances les plus attristées et prions Dieu de
leur donner le courage de surmonter leur peine en cette douloureuse
circonstance.
Mohamed Boudia et
les membres du Café littéraire de Chlef
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