jeudi 14 avril 2016

                             Interview de Mohamed Boudia Écrivain à Chlef 
                                                                 Par
                                        Monsieur Ghris Mohamed, journaliste
                                             «  Le Courrier d’Algérie »  


1° Question : Monsieur Mohamed Boudia, pouvez-vous vous présenter au public, lecteur du quotidien "Le Courrier d'Algérie" ?
Réponse : Je suis né en 1944 à Chlef et je suis cadre de l'enseignement actuellement en retraite. Je suis marié et père de huit enfants. J'ai commencé à écrire depuis les années soixante mais je n'ai pu publier faute de connaissances et de moyens.
2° Question : Quels sont les romans que vous avez publiés jusqu’ici, et pouvez-vous nous fournir un résumé de chacun d’eux ?

Réponse : En effet, j’ai écrit plusieurs romans qui sont en ligne sur Internet et en Librairie en France et au Canada. Je peux vous les citer avec les éditeurs concernés et vous donner aussi un résumé sur chaque roman ou livre.

« Manar, l’enfant de l’espace » Chez Edilivre – Editions APARIS














:« Rapt au Sahara » chez Edilivre – Editions APARIS

« La cage et l’envol » chez Edilivre – Editions APARIS
                                                          Résumé « La cage et l’envol »
             Pourquoi, la cage et l’envol ? C’est l’histoire d’un jeune qui se sentait compressé dans la routine quotidienne de sa vie monotone en Algérie. Il se voyait dans « une cage », enfermé loin de ce qui se passait dans le monde. Il était avide de connaissances. Il voulait voyager, voir du pays, rencontrer des gens, d’autres cultures. Pour lui, c’était « l’envol » vers des horizons lointains. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ?
Le roman est en lui-même un chef-d’œuvre qui retrace la vie d’un jeune algérien en mal d’impatience. Il essaya tous les créneaux pour réussir dans la vie. Il était joueur. Il ne ratait aucun jeu de hasard. Un jour, Il gagna une grosse somme d’argent au pari sportif algérien et se permit de réaliser ses rêves les plus fous. Il partit en Europe passer quelques semaines de vacances et voir du monde. Il était avide de connaître d’autres peuples, leurs coutumes et leurs cultures. Il pensait que cela lui apporterait un plus dans sa vie banale. Il fit la connaissance d’une américaine avec laquelle il se maria après l’avoir rejoint à New York où elle habitait avec ses parents. Il trouva du travail, mais il n’était pas à l’aise. Il était l’objet de propos racistes et discriminatoires. Des policiers le prenaient à partie et lui cherchaient la petite bête. Son égo ne pouvait plus supporter les sarcasmes de ces policiers racistes. D’autres jeunes se mirent de la partie. Il vivait d’une façon très stressée et ne pouvait plus supporter cette vie pleine d’aléas et de racisme. Il ne se passait pas un jour sans qu’il  soit abordé par des jeunes qui l’invectivaient et le tabassaient. Arrivé au bout du rouleau, il ne pouvait plus supporter les agissements des uns et des autres. Comme il était un très grand sportif en arts martiaux, il donna une tannée à des jeunes, puis à des policiers américains. Il fut arrêté et incarcéré.  Au moment où on l’emmenait au tribunal, il essaya d’échapper à ses gardes pendant qu’on lui enlevait ses menottes à l’intérieur de la salle d’audience.  Il fut tabassé sauvagement par ses gardes-chiourmes. Il fut condamné à cinq ans de réclusion criminelle. Les autorités judiciaires de la ville le classèrent dans la catégorie des dangereux et ont décidé son transfert dans une prison de haute sécurité. Il devait être transféré par avion vers une autre prison de haute sécurité. Durant le vol, prétextant aller aux toilettes, il put assommer l’un de ses gardiens et lui prendre son révolver. Il entra dans la cabine de pilotage et braqua son arme sur le pilote en lui demandant de prendre la direction d’Alger. Toutes les tractations entamées par les services de police et les services judiciaires à New York ne purent venir à bout de la réticence de Rachid qui n’avait plus rien à perdre. Il leur répondit qu’il ne reviendrait nullement sur sa décision et qu’il ne faisait confiance à aucune structure. Il voulait seulement rentrer chez lui et goûter les rayons du soleil de son beau pays. Après une escale à Paris, Rachid fut relancé par l’Ambassadeur des USA et l’Ambassadeur d’Algérie mais  Rachid ne voulait rien savoir. Il leur dit qu’il ne ferait confiance à aucun responsable tant qu’il n’aura pas touché le sol de sa patrie. L’avion se dirigea vers Alger où Rachid se rendit aux autorités de son pays. Il fut pris en charge par la suite par les services secrets algériens qui le déclarèrent  condamné à mort et fusillé. Mais il fut intégré aux services secrets et put rendre des services à son pays. Il devint l’espion n° 1 et on lui donna le pseudo de SM1. Il fit plusieurs missions à l’étranger et de par ses capacités d’homme de théâtre, il se déguisait comme bon lui semble et parvenait toujours à échapper aux agents de l’I.S., de la CIA et du Mossad. Il était presque insaisissable. Il put même s’introduire à Tel-Aviv et créer un réseau de renseignements qui permit aux pays arabes plusieurs gains de batailles en 1973.  Il termina sa carrière dans les services diplomatiques à l’étranger, puis dans des postes politiques qu’il n’aimait guère mais qu’il était obligé d’accepter, n’ayant pas d’autre alternative. La morale qu’on peut tirer de la trame du roman, c’est que le pays qui nous a vu naître est notre patrie et quoi que l’on fasse et quoique l’on s’en éloigne, nous devenons nostalgiques au bout de quelques années, et l’appel de la terre, c’est-à-dire de la patrie, se fait plus pressant et on essaie de rentrer au pays par tous les moyens, même si l’on n’a pas réussi sa vie ailleurs. Je rends ici hommage à Dahmane El Harrachi qui a si bien décrit cette morale dans sa chanson « ya rayah ».




















« Algérie, mon histoire » chez Simpleedition (Canada)






Nouvel auteur : Mohamed Boudia aime son pays, l’Algérie, dont il nous retrace, tel un gentil professeur d’histoire, le passé tumultueux en remontant jusqu’aux années 1800. Car la colonisation de ce magnifique pays, aux habitants si doux et si cultivés, ne date pas d’hier. Dans un style direct et simple, vous revivrez les moments forts de tous ceux qui ont foulés son sol.

« Délit de fuite » chez Les Editions « Le Manuscrit »
 « Mémoires de Mohamed ATTAF » chez The Book Edition


couv-products-1094           R E S U M E
                 L’histoire qui est contée dans ce roman concerne une page infime de la guerre d’Algérie et la résistance à l’occupation de mon pays par les forces coloniales françaises. Elle relate la vraie histoire d’un jeune nationaliste,                

ayant fait ses premiers pas dans ce domaine dans les rangs des Scouts Musulmans Algériens vers les années cinquante. C’est là, effectivement que prit naissance la conscience de ce jeune, qui devint par la suite un résistant de premier ordre. Il fut intégré, une première fois comme fidaï. Par malchance, il fut arrêté par les services des renseignements généraux français et torturé. Il fut par la suite condamné par un tribunal militaire à quinze années de travaux forcés. Ses compagnons ont écopé beaucoup plus que lui. Certains ont même été condamnés à mort. Il se sauva de la prison où il était incarcéré et rejoint les rangs de l’A.L.N pour continuer la lutte qui devait conduire le pays à l’indépendance, le 5 Juillet 1962.

« La conque de Vénus – Ouad’â et ses sept frères » chez The Book Edition

couv-products-2309    - R E S U M E –
 Ce roman n’est pas une histoire inventée de toutes pièces par l’auteur, mais bien au contraire une légende qui lui a été racontée à plusieurs reprises par ses parents dans son jeune âge. Elle relate l’extraordinaire aventure d’un souverain, de sa femme, de ses enfants et de ses esclaves. L’acteur principal de cette légende étant Ouad’â, fille du souverain, et ses sept frères qui ont été éloignés par tous les moyens, par les esclaves attitrés auprès de leur mère et père. De par cette légende, l’auteur a voulu nous mettre en communication avec tous ses acteurs afin de pouvoir déceler sa conformité avec la réalité actuelle de la vie sociale et les aléas qui guettent les membres de cette société. La légende est une leçon de sociologie qui nous amène à prendre en compte toutes les petites choses qui nous passent sous le nez, comme futiles et qui, pourtant sont aussi essentielles que les meilleurs sujets de notre vie quotidienne. Vous ne vous ressasserez et vous ne vous lasserez jamais de la lecture de cette légende qui vous prend à bras-le-corps et vous emmène loin des vicissitudes de la vie courante et vous transporte dans un monde irréel, légendaire et fantastique par moments. Vous vous croiriez en plein dans les contes des mille et une nuits.
                                                                                              Mohamed BOUDIA

« Un meurtre pour alibi » chez The Book Edition


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R E S U M E –


                         C’est l’histoire d’un meurtre qui a vu son exécutant relaxé par la justice après avoir fourni comme alibi un autre meurtre. L’enquête de police qui a été menée n’avait rien donné et le coupable fut relaxée par la cour, le procurent de la république ayant été confondu par les témoins de l’accusation et par les faits qui étaient plus que probants dans cette affaire. Je n’en ajouterais pas plus, le lecteur découvrira par lui-même les résultats de l’enquête.
« La Sicile en proie aux OVNI – ATLANTIS »                                        
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R E S U M E
                      C’est un roman de science-fiction dont la trame part d’une réalité sur le terrain d’une petite île sicilienne où l’on a enregistré des manifestations d’entités électromagnétiques qui ont porté atteinte aux populations résidant dans l’île. Des experts du monde entier sont venus s’enquérir de ses manifestations extraordinaires qui ont touché une partie de la population de l’île. Le thème du roman  fait appel à plusieurs acteurs de la vie civile et militaire ainsi que sécuritaire pour essayer d’étayer  l’histoire et la trame du roman. Il s’avère vers la fin que c’est une poignée d’entités renégates qui avaient fui d’Atlantis, la terre engloutie dont parlait Platon qui situait cette terre « Atlantide » engloutie au large du détroit de Gibraltar. Plusieurs savants et chercheurs ont été conviés pour essayer d’approfondir les recherches sur ces manifestations. Il avait même été fait appel à des exorciseurs du Vatican qui ont conclu que c’était l’œuvre de Satan. A la fin, un professeur d’université et son ex-élève ont pu dénouer l’énigme en donnant la vraie définition de ces manifestations et leur situation dans le temps et l’espace et ont pu entrer en contact direct avec ces entités nébuleuses qui n’étaient autres que les habitants d’Atlantis, la terre engloutie dont parlait Platon dans ses écrits et qu’on avait pris pour un demeuré dans son temps et traité de lunatique et de rêveur. En définitive, un pacte est signé entre les dirigeants italiens et les dirigeants d’Atlantis pour non agression et la poignée de renégats a été annihilée par les forces d’Atlantis, la terre engloutie. Dans ce roman, l’idée est qu’il ne faut jamais jurer de rien et que même si certaines manifestations nous touchent de près ou de loin, ne pas les ignorer et en tenir compte. Qui peut dire ce que nous réserve le lendemain ? D’après les savants et chercheurs, n’existe-t-il pas deux mondes parallèles ? Avons-nous seulement défriché le terrain en ce qui concerne le « Triangle des Bermudes » ? Avons-nous vraiment tout étudié et sommes-nous arrivés au summum de la science pour dire que ces manifestations n’ont pas eu  lieu ou n’auront pas lieu dans un avenir peut-être plus proche que nous le pensons ?

                                                                       Mohamed Boudia       





« Mon père, cet être exceptionnel » chez The Book Edition294-3377-16



 « Le Trésor de Karoune » Chez The Book Edition

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C’est une histoire véridique qui s’est passée dans la région de Chlef. Elle a été configurée en roman par l’auteur. Elle raconte les péripéties d’une famille à la recherche d’un trésor ancien, datant de l’antéchrist. Un père et ses enfants partis à la recherche de ce trésor se retrouvèrent catapultés dans un monde parallèle d’où ils ne purent échapper que grâce à la perspicacité de leur père et son savoir-vivre.






« Réflexions sur l’enseignement en Algérie » chez The Book Edition



                                              - RESUME –

                      Ce livre retrace les différentes phases par lesquelles a transité l’école algérienne durant ces dernières années. Un historique concernant l’école dans tous ses aspects a ouvert cette étude combien modeste de notre part et qui pourrait contribuer, nous le pensons sincèrement, à la relance de l’éducation et de l’enseignement dans notre pays. Nous pensons avoir apporté un peu d’eau au moulin de l’éducation et de l’enseignement avec des propositions très modestes certes, mais qui pourraient donner un plus pour les élèves et les professeurs et diminuer de la tension qui leur tombe sur les épaules depuis des décennies par les refontes de l’enseignement qui se suivaient et qui ne reflétaient en rien les aspirations des uns et des autres dans le contexte purement éducatif et social. Nous avons proposé un modèle qui pourrait être entamé sans dépenses supplémentaires quant aux infrastructures existantes déjà. Pour le côté pédagogique, la création de quelques postes supplémentaires serait la bien venue si nous voulons éviter les heures supplémentaires pour les professeurs (même pas cinq pour cent (5%) de l’effectif global des enseignants actuellement en poste. Il est indéniable que l’enseignement comme il est dispensé actuellement ne fait qu’augmenter la déperdition scolaire et voue tous les acteurs (enseignants et élèves) à une marginalisation pédagogique intrinsèque qui ne peut que nuire à l’envol de l’éducation et de la culture vers des rivages salvateurs. Il est des plus urgent de faire participer la base de l’éducation afin de ne pas autocratiser l’enseignement comme cela s’est fait tout au long des années précédentes ce qui a amené les échecs en série de toutes les refontes de l’enseignement dans leur ensemble. Le devoir de tout un chacun actuellement est de faire aimer l’école à l’enfant par des méthodes pédagogiques propres et lui faire aimer la lecture et les belles lettres afin de le motiver et d’en faire un émule au sein de la société éducative.

                                                                       Mohamed Boudia





« L’évasion spectaculaire » (doit sortir incessamment chez les Editions « Le Manuscrit
           Ce roman n’est pas encore sorti )

3° Question : Vos livres publiés en France ne semblent pas disponibles sur le marché algérien, pourquoi ? Avez-vous des suggestions pour leur divulgation en Algérie ?
Réponse 3 : Leur disponibilité en Algérie relève du manque de cohésion existant au niveau de la bibliothèque nationale qui ne recherche point les nouveaux auteurs. Par ailleurs le prix affiché de ces romans n’est pas  à la portée de la petite bourse algérienne.
C’est très simple, il suffirait que l’un des différents éditeurs prenne la peine d’accepter de les éditer, le reste je m’en charge avec les maisons d’édition primaires.
4° Question : Que pensez-vous de la littérature algérienne ? (libre choix de se prononcer sur la littérature algérienne  d’expression française), uniquement, ou dans ses autres dimensions (l’arabe et le tamazigh) ?
Réponse 4 : La littérature algérienne francophone a pris une certaine ampleur depuis l’avènement du multipartisme et de la liberté d’expression (sic) mais elle est toujours au stade embryonnaire car le lectorat existe. Le seul handicap pour l’auteur francophone actuellement, c’est la difficulté de se faire éditer en Algérie, alors, la majorité se font éditer  one line ou à compte d’auteur en France ou au Canada. Les écrivains francophones foisonnent en Algérie, malheureusement ils sont méconnus du public Algérien car il est quasiment impossible de trouver leurs livres et romans sur les étals des librairies algériennes. Dans les autres dimensions de la littérature algérienne telle l’arabe et le tamazigh, nous pouvons dénombrer beaucoup d’auteurs connus et méconnus car en matière de librairie, nous sommes le pays le plus pauvre. Pour l’arabe et le tamazigh, le lectorat existe mais c’est le marketing culturel qui est inexistant dans notre pays.
5° Questions : A vous  le soin de conclure, Monsieur Boudia ?
Conclusion : Je pense, pour ma part, qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire pour peu que les autorités en charge de la culture tant à l’échelle locale que nationale prenne en main la situation et essaient de créer des prix littéraires qui pourront drainer tous les auteurs francophones et des autres tendances telles l’arabe et le tamazigh. La difficulté réside, en Algérie, dans le système de l’édition. Le système utilisé est celui de l’auto édition ou une participation assez conséquente est demandée à l’auteur. C’est ce qui freine l’élan de la créativité dans ce domaine. Notre système d’édition est très en retard par rapport à ce qui se pratique dans le monde. En effet, le système utilisé dans les autres pays dits industrialisés, est le système numérique d’impression à la demande (je m’explique, le tapuscrit est converti en fichier électronique et après en un seul clic vous pouvez tirer un ou plusieurs livres reliés à la demande. Les stocks de livres perdus n’existent plus et c’est pour cela que les éditeurs à l’étranger ne demandent pas d’apport de la part de l’auteur. Il lui est alloué une marge bénéficiaire de 10% sur les ventes. Pour conclure, je dirais que les services culturels devraient se pencher sur le problème et se mettre au diapason afin de donner un nouvel élan à l’édition. D’un autre côté, je pense qu’il faut encourager l’ouverture de librairie dans toutes les villes et villages d’Algérie afin de mettre le livre à la portée du lecteur potentiel qu’il faut dénicher pour l’amener à lire et à acheter le livre.
Ce dernier doit reprendre sa place dans la société. On devrait éduquer nos enfants à lire, à lire, à lire, c’est le meilleur moyen de se cultiver.
J’ai plusieurs projets ficelés qui n’attendent que l’impression ainsi que plusieurs projets d’écriture en gestation ou en phase de finition qui n’attendent qu’un petit déclic du monde de l’édition.


lundi 11 avril 2016

NOUVELLESDALGERIE: CAFE LITTERAIRE DU 9 AVRIL 2016 ANIME PAR LE Dr AM...

NOUVELLESDALGERIE: CAFE LITTERAIRE DU 9 AVRIL 2016 ANIME PAR LE Dr AM...: Le café littéraire de Chlef continue sur sa lancée et tous les samedis que Dieu fait, les adeptes du café littéraire se réunissent pour ...

CAFE LITTERAIRE DU 9 AVRIL 2016 ANIME PAR LE Dr AMICHE LARBI


Le café littéraire de Chlef continue sur sa lancée et tous les samedis que Dieu fait, les adeptes du café littéraire se réunissent pour goûter à la plénitude d'une nouvelle conférence et de nouveaux poèmes écrits et déclamés par leurs auteurs. Monsieur Hrache Beghdadi dit Kaddour, musicien attitré du Café Littéraire de Chlef, comme à son habitude, gratifia l'assistance d'une série de "stikhbarate" orientales qui émerveillèrent les adeptes et invités du café littéraire de Chlef.

Monsieur le Dr AMICHE Larbi, chef du département de langue arabe au niveau de l'Université Hassiba Benbouali à Ouled Farès (Chlef). Le thème choisi est le titre d'un des livres écrits par le conférencier et dont le titre est  "Mahmoud Derwiche - Béite Ech-Chî3r El Falastini" qui veut dire "Mahmoud Derwiche, le fief de la poésie palestinienne".
Monsieur Saâdoune Bouabdellah faisant office de maître de séance, fit monter deux poétesses à la tribune, en l’occurrence, Mlles Hamou Ahlem et Douma-Bouthiba Samia.
Elles ont déclamé leurs poèmes, l'un en prose et l'autre en rimes. Puis ce fut au président du café littéraire, Mohamed Boudia,de souhaiter la bienvenue au conférencier avec une petite présentation succincte de ce dernier. La parole fut ensuite donnée au Dr Amiche Larbi.

Monsieur le Dr Amiche commença par se présenter biographie et bibliographie oblige aux membres du café littéraire présents dans la salle. Pour un premier temps, il retraça la vie de Mahmoud Derwiche et le plaça par la suite dans le contexte des différentes phases poétiques en disant que le poète a commencé dans les années quarante par une poésie plus ou moins engagée dans une ligne partisane, puis avec l'évolution des événements en Palestine, il fut obligé de s'engager dans une nouvelle étape pour soutenir la révolution palestinienne par une poésie militante. La troisième phase de sa vie poétique fut l'entrée dans le militantisme pour la libération de la Palestine et dut vanter  cette dernière et devint militant parmi les grands de cette  révolution palestinienne. 

La conférence fut suivie avec une attention particulière et avant de passer aux débats, M. Saâdoune Bouabdellah donna l'occasion aux autres poètes présents dans la salle de déclamer leur poésie tels Mokhtari Mansour et Benahmed Djamila. A chaque phase, M. Saâdoune laissait libre cours à ses pensées et gratifie à chaque fois, l'assistance d'un de ses poèmes, critique de la vie et ce, afin de permettre au Dr Amiche de souffler un peu avant les débats qui s'annoncèrent très pertinents de la part du Dr Medjdoub Ali, de M. Nekkaf Aïssa, de M. Saâdoune Bouabdellah, du Dr Aït Djida Mokrane, de Melle Abib Zohra, députée, de M. Chohra Abdelkader, ex-inspecteur de l'enseignement ainsi qu'en définitive par Mohamed Boudia, président du café littéraire. 

Les questionnements furent très pertinents de la part de l'assistance et les réponses furent on ne peut plus précises et pertinentes de la part du Dr Amiche Larbi qui s'est félicité d'être parmi cette frange de la population de Chlef, amoureuse des belles lettres et adepte du café littéraire. 

Un diplôme de reconnaissance a été remis au Dr Amiche par M. Berkane Nasser, adepte et sponsor du café littéraire. Avant que l'assistance ne se sépare, une photo-souvenir a été prise avec l'ensemble des présents autour du Dr Amiche Larbi.

 




Mohamed Boudia - Écrivain-auteur - Président du café littéraire de Chlef - Vice-président de l'Association Nationale Héritage Algérie - 

samedi 2 avril 2016

NOUVELLESDALGERIE:                                     CAFÉ LITTÉRAIR...

NOUVELLESDALGERIE:                                     CAFÉ LITTÉRAIR...:                                        CAFÉ   LITTÉRAIRE  DU 2 AVRIL 2016   Les émules du café littéraire de Chlef sont on ne peut pl...

NOUVELLESDALGERIE:                         CAFÉ LITTÉRAIRE DU 2AVRIL ...

NOUVELLESDALGERIE:                         CAFÉ LITTÉRAIRE DU 2AVRIL ...:                          CAFÉ   LITTÉRAIRE  DU 2 AVRIL 2016   Les émules du café littéraire de Chlef sont on ne peut plus présents d...
                        CAFÉ LITTÉRAIRE DU 2 AVRIL 2016


 Les émules du café littéraire de Chlef sont on ne peut plus présents dans l’enceinte du cinéma « El Djamal » pour suivre pas à pas, semaine après semaine les activités culturelles du café littéraire. Bien que l’audience fût minime quand il ne s’agit pas de personnalité du monde littéraire ou historique, le café littéraire ne continue pas moins de drainer les amoureux des belles lettres. Pour cette séance du 2 Avril, en ouverture le musicien Hrache Beghdadi nous gratifia d’une mélodie à l’orientale avec son luth et ses complaintes qui vous emportent vers des rivages lointains et aiguise votre oreille musicale.
Le thème choisi par le président du café littéraire a trait à la journée du 1er Avril qu’il a nommée « la journée du mensonge ». En effet, le conférencier devait donner une explication dans le temps et l’espace de ce jour appelé communément « poisson d’avril ».
Il dira en effet, se rapportant à une légende qu’avant l’année 1564, l’année civile commençait le 1er Avril. Durant cette même année, le roi de France, Charles IX, décida que l’année commençât le 1er janvier de l’année suivante. Le premier janvier de l’année suivante, les gens se souhaitèrent une bonne année, et se firent des cadeaux comme dans l’année du 1er avril. Beaucoup de gens ne purent s’adapter au nouveau commencement de l’année, survenu par l’édit du roi Charles IX.
A partir de cette année, le premier avril fut considéré comme une sorte de fête nostalgique où l’on devait mentir aux autres sous forme de blagues afin d’en rire.
C’est ainsi qu’en Russie on l’appela « Den dourakov » (le jour des fous). Quant aux allemands, ils l’appelèrent « Aprilscherz ». En Amérique, les américains de même que les anglais l’appelèrent « April Fool’s day ». Je crois que cela nous renvoie au « poisson d’avril » comme il est nommé en France. Le traditionnel poisson d’avril désigne une plaisanterie, un canular que l’on fait à ses amis ou ses connaissances, le 1er avril de chaque année. C’est peut-être par nostalgie pour cette fête de début d’année qui se faisait en ce jour et que Charles IX en a imposé un autre jour pour cette fête qui fut le 1er janvier de chaque année.

Autre chose, la légende raconte que, comme la pêche était interdite dans le début du mois d’avril (période de reproduction des poissons), certains eurent l’idée de faire des farces aux pêcheurs, en jetant des harengs dans la rivière et ils se sont peut-être, écrié « poisson d’avril ». D’un autre côté, cette date coïncide avec la fin du carême des chrétiens ou la viande leur est interdite et le poisson était généralement le cadeau le plus attractif. On peut considérer ces canulars comme la bêtise qui a fait tâche d’huile dans le monde entier et s’est incrustée en nous, par conformisme, comme un mouvement moutonnier pour faire des farces à nos amis ou nos connaissances nous basant sur le mensonge qui est un pêché.
Pour nous, musulmans, et en partant de cette constatation que nous avons hérité de l’ère coloniale, Dieu nous interdit de mentir car c’est l’un des pêchés originels et qui conduit néanmoins en enfer. C’est pour cela que Dieu à incriminé les gens du livre pour avoir suivi leurs aspirations propres et non point ce qui était dit dans les différents Livres Saints. Dans la sourate « En-nahl –verset 116 : « Ne dites pas ce que disent vos langues comme mensonge, cela est licite et cela est illicite pour entraîner Dieu dans vos mensonges ». Dieu a encore dit dans la sourate Ech-choura, verset 21 : « Ou bien ont-ils des partenaires qui les ont instruits dans la religion ce que Dieu n’a pas commandité et si ce n’était pas une promesse (mot) de séparation, justice leur serait rendue et pour ceux qui ont fauté, une torture affreuse ».
En tant que musulmans, nous savons que le mensonge est l’un des grands pêchés et que nous devons nous en débarrasser. Le prophète Mohammed (Salla Allahou 3alaïhi wa Sallam) a dit : « Attention au mensonge, ce dernier vous convoie vers les pêchés et les pêchés vous convoient en enfer ».
Il y a une anecdote que je voudrais vous citer et qui s’est passé en Europe où deux amants, de par le mensonge du « poisson d’avril » ont perdu bêtement leurs vies. Il s’agit de l’histoire de Colbert et de Victorielle.
En tant que musulmans, nous ne devons pas donner l’occasion au diable d’habiter parmi nous par le biais du mensonge et surtout ce jour-là. Ce n’est ni dans nos coutumes ni dans nos us. L’individu essaie de créer un état de fait qui n’a jamais existé et par lequel il peut porter une atteinte morale ou physique à la personne visée.
Nous pouvons dire que le mensonge physique est beaucoup plus virulent que le mensonge langagier par moment et nous en avons la preuve qui nous est donnée par Dieu dans l’histoire de Saydina Youssouf (3alaïhi Essalam) lorsque ses frères sont venus pleurer devant leur père (Saydina Yacoub 3alaïhi Essalam) avec une chemise dont le sang était mensonger, prétextant que Saydina Youssouf (3alaïhi Essalam) a été mangé par le loup.
Le mensonge est le chef de tous les pêchés et il est une honte et une tare pour celui qui en use.
L’assistance fut très intéressée par le thème de la conférence et des débats furent entamés par l’assistance présente dans l’enceinte du cinéma «         El Djamal au centre-ville de Chlef.
Plusieurs poètes se sont relayés sur la tribune pour déclamer leur poésie tels Saâdoune Bouabdellah, animateur du café littéraire, Mokhtari Mansour, Nekkaf Aïssa, Ghazel Mohamed ainsi qu’une poétesse qui nous est venue de Tissemsilt et qui a gratifié l’assistance de trois poèmes, l’un en arabe, l’autre en français et le troisième en anglais.
Ce fut au tour du Dr Ali Medjdoub, vice-président du café littéraire de faire une petite biographie du défunt Sidi Abderrahmane El Medjdoub avec lecture de certains de ses quatrains par le Dr Medjdoub Ali et par Saâdoune Bouabdellah.


                                             Mohamed Boudia 


samedi 26 mars 2016

NOUVELLESDALGERIE: ROMANS DE MOHAMED BOUDIA (RÉSUMÉS ET COUVERTURES)

NOUVELLESDALGERIE: ROMANS DE MOHAMED BOUDIA (RÉSUMÉS ET COUVERTURES):                      RÉSUMES  DES  DIFFÉRENTES  ŒUVRES                            DE Mohamed BOUDIA 1 /-   " Manar, l'en...