Le café littéraire de Chlef continue sur sa lancée et tous les samedis que Dieu fait, les adeptes du café littéraire se réunissent pour goûter à la plénitude d'une nouvelle conférence et de nouveaux poèmes écrits et déclamés par leurs auteurs. Monsieur Hrache Beghdadi dit Kaddour, musicien attitré du Café Littéraire de Chlef, comme à son habitude, gratifia l'assistance d'une série de "stikhbarate" orientales qui émerveillèrent les adeptes et invités du café littéraire de Chlef.
Monsieur le Dr AMICHE Larbi, chef du département de langue arabe au niveau de l'Université Hassiba Benbouali à Ouled Farès (Chlef). Le thème choisi est le titre d'un des livres écrits par le conférencier et dont le titre est "Mahmoud Derwiche - Béite Ech-Chî3r El Falastini" qui veut dire "Mahmoud Derwiche, le fief de la poésie palestinienne".
Monsieur Saâdoune Bouabdellah faisant office de maître de séance, fit monter deux poétesses à la tribune, en l’occurrence, Mlles Hamou Ahlem et Douma-Bouthiba Samia.
Elles ont déclamé leurs poèmes, l'un en prose et l'autre en rimes. Puis ce fut au président du café littéraire, Mohamed Boudia,de souhaiter la bienvenue au conférencier avec une petite présentation succincte de ce dernier. La parole fut ensuite donnée au Dr Amiche Larbi.
Monsieur le Dr Amiche commença par se présenter biographie et bibliographie oblige aux membres du café littéraire présents dans la salle. Pour un premier temps, il retraça la vie de Mahmoud Derwiche et le plaça par la suite dans le contexte des différentes phases poétiques en disant que le poète a commencé dans les années quarante par une poésie plus ou moins engagée dans une ligne partisane, puis avec l'évolution des événements en Palestine, il fut obligé de s'engager dans une nouvelle étape pour soutenir la révolution palestinienne par une poésie militante. La troisième phase de sa vie poétique fut l'entrée dans le militantisme pour la libération de la Palestine et dut vanter cette dernière et devint militant parmi les grands de cette révolution palestinienne.
La conférence fut suivie avec une attention particulière et avant de passer aux débats, M. Saâdoune Bouabdellah donna l'occasion aux autres poètes présents dans la salle de déclamer leur poésie tels Mokhtari Mansour et Benahmed Djamila. A chaque phase, M. Saâdoune laissait libre cours à ses pensées et gratifie à chaque fois, l'assistance d'un de ses poèmes, critique de la vie et ce, afin de permettre au Dr Amiche de souffler un peu avant les débats qui s'annoncèrent très pertinents de la part du Dr Medjdoub Ali, de M. Nekkaf Aïssa, de M. Saâdoune Bouabdellah, du Dr Aït Djida Mokrane, de Melle Abib Zohra, députée, de M. Chohra Abdelkader, ex-inspecteur de l'enseignement ainsi qu'en définitive par Mohamed Boudia, président du café littéraire.
Les questionnements furent très pertinents de la part de l'assistance et les réponses furent on ne peut plus précises et pertinentes de la part du Dr Amiche Larbi qui s'est félicité d'être parmi cette frange de la population de Chlef, amoureuse des belles lettres et adepte du café littéraire.
Un diplôme de reconnaissance a été remis au Dr Amiche par M. Berkane Nasser, adepte et sponsor du café littéraire. Avant que l'assistance ne se sépare, une photo-souvenir a été prise avec l'ensemble des présents autour du Dr Amiche Larbi.
Mohamed Boudia - Écrivain-auteur - Président du café littéraire de Chlef - Vice-président de l'Association Nationale Héritage Algérie -
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