jeudi 18 février 2016

Conférence sur le livre "MANAR, L'ENFANT DE L'ESPACE"

« La lumière est dans le livre. Ouvrez-le tout grand. Laissez-le rayonner. Laissez-le faire »

 Victor Hugo

  « Lire, c’est nourrir l’esprit » (Dixit : Mohamed Boudia)

« Le livre est le compagnon de celui qui n’a point d’amis » (Dixit : Mohamed Boudia

 J’ai commencé par ces deux maximes qui sont chères à mes yeux en tant qu’écrivain pour mieux situer le livre, la culture en général dans mon espace spirituel et conceptuel.

 La lecture est devenu de nos jours l’apanage de quelques érudits seulement. La majorité des gens préfèrent le buizness à la culture car nos sociétés sont devenues des sociétés de consommation et c’est le côté matériel qui prime chez tout un chacun.

                   L’écrivain se doit de porter son message contre vents et marées.

                   Les écrivains de par le monde rencontrent des difficultés monstres à être acceptés pour l’édition de leurs œuvres par les maisons d’édition dites « traditionnelles ». Ils se tournent généralement vers les éditions on line ou à compte d’auteur comme cela est pratiqué chez nous en Algérie.

                   Maspéro qui est un écrivain, voyant toutes les portes se fermer devant lui, créa sa propre maison d’édition et édita son œuvre. Ayant vécu les marasmes du monde de l’édition, il contribua à éditer des auteurs de renom, ayant eux aussi été refusé d’édition par les grosses cylindrées comme on les appelle. Il prêta assistance à Claude Simon qui venait d’être refusé par une grande maison d’édition « Gallimard » et ce dernier devint « Prix Nobel de Littérature » quelques années après.

                   Les écrivains algériens francophones n’ont trouvé leur salut que dans l’exil de la pensée et de leur œuvre pour pouvoir être édité tels Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Maameri, Kateb Yacine, Assia Djebbar et tant d’autres. Cette dernière est actuellement membre de l’Académie Française. Je n’oublierais pas de mentionner Malek Bennabi qui est une référence ainsi que Mostefa Lacheraf qui a œuvré pour un bilinguisme sain au sein de la société algérienne.

                                                 LA CENSURE

                  Par le fait de cette dernière, plusieurs écrivains contemporains furent emprisonnés pour leurs idées. Ils ont su résister et imposer leurs idées qui font l’essentiel de la pensée universelle actuelle. S’ils avaient arrêté d’écrire, que serait actuellement la culture universelle ? Elle serait tronquée et on n’aurait jamais pu accéder à cette florissante culture universelle du 21e siècle. Je citerais seulement quelques-uns parmi eux :

- J.J.Rousseau
 - Engels
 - Freud
 - Alain
 - John Steinbeck
 - Kafka et tous les autres.

Ils ont résisté à la censure et ont porté haut le flambeau de la culture universelle. C’est des références qu’on ne peut nier actuellement. Le cas s’est posé aussi aux écrivains et poètes arabes depuis la nuit des temps. Je citerais parmi eux, seulement Ibn Khaldoun, Ibn El moukafaa, El Djahedh, El Moutanabi qui ont eu à en découdre avec leurs dirigeants d’alors.

 Une certaine liberté d’expression doit être laissé à l’écrivain pour lui permettre d’extérioriser ses concepts et ses opinions. L’écrivain doit être jeté en pâture aux lecteurs et c’est seulement eux qui pourront le juger, l’accepter ou le renier. Combien avons-nous perdu de talents ? Beaucoup se sont exilés et ont vu leurs idées prendre place dans les forums internationaux.

Un écrivain, qu’il le veuille ou non, est engagé. Il véhicule des idées nouvelles ou dans un courant de pensée universelle.

                   Les écrivains de science-fiction ont toujours été les précurseurs en matière de création conceptuelle technologique et scientifique.

                   Les chercheurs se basent généralement sur leurs idées pour concrétiser par moment, leurs recherches. Nous avons un cas bien spécifique en la personne et les œuvres de Jules Verne. Ses visions ont permis à la science et technologie, un essor fantastique que nous vivons actuellement.

                   Pour terminer, je demanderais à ceux qui ont le pouvoir de laisser les gens s’exprimer. Nous nous devons d’être à l’écoute d’autrui, d’accepter ses idées et en tirer le meilleur afin de pérenniser la culture dans notre pays.

 Manar, l’enfant de l’espace


 1/- La rencontre de Manar et Nabil
 2/- L’apparition au public
 3/- La réunion interplanétaire
 4/- L’appel à la destruction des ogives nucléaires
 5/- La formule du sérum anti-cancer
 6/- L’invitation sur TERRA II
 7/- Le retour de Nabil
 8/- La visite de la délégation de TERRA II
 9/- Le bannissement de toutes les maladies
 10/- Les progrès de l’éducation
 11/- L’essor scientifique et technologique sur terre.
 12/- L’installation du champ de force
 13/- L’installation de visiophones
 14/- Installation de cabines de téléportage spatiotemporel
 15/- Installation d’usines pour la fabrication de scootspaces
 Conclusion
 « Et Dieu veille sur les fils d’Adam qui suivent les préceptes édictés par le Coran et leur promet le paradis éternel. »

                          Mohamed Boudia



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire