Il est indéniable, de nos jours, de ne pas voir la corruption qui a pris une ampleur gigantesque, sans précédent surtout dans les pays du tiers-monde. Les pays dits développés ou industrialisés n'y échappent pas. C'est un fléau qu'il faudra combattre par tous les moyens afin que s'instaure une vraie démocratie contractuelle entre dirigeants et dirigés, entre administrateurs et administrés.
La
corruption est un fléau aussi ravageur que les autres fléaux tels le Sida, les
différents cancers qui minent actuellement nos sociétés. Le devoir de tous
les responsables politiques, à l’échelle mondiale, est de trouver une
solution à ce fléau qui a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, au
sein de toute la société, au sein de tous les peuples du monde entier.
Un fléau, et non des
moindres, est actuellement en train de miner toutes les bonnes volontés. Cela
est devenu comme une nécessité que de tomber dans les filets des corrupteurs
et des corruptibles. Tout un chacun qui ne rentre pas dans les rangs est
considéré par ces derniers comme un ennemi potentiel et qu’il faut abattre à
tout prix. Les gens sont devenus tellement matérialistes qu’ils ne regardent
plus la couleur de leur argent. Ils sont là à guetter la plus petite occasion
de s’enrichir vite et bien en ne tenant compte d’aucune limite, ni dans le
temps, ni dans l’espace, ni des qu’on dira-t-on qui peuvent leur porter
atteinte ainsi qu’à leurs proches. Ce fléau doit être classé parmi les plus
grands crimes contre l’humanité, car il facilite une certaine hégémonie des
plus nantis sur les plus faibles parmi les populations dans le monde entier.
Corrompre ou être corrompu revient au même, du moment qu’on essaie de se
soustraire à la justice et à la loi (qui doit être la même pour tous) par ce
procédé. Dans tous les livres saints, Dieu à proscrit cette manière de faire
parce qu’il sait pertinemment que celui qui va en payer les frais, c’est le
pauvre bougre en mal de piété qui va subir les foudres des corrupteurs et des
corruptibles dans l’exercice de sa vie quotidienne. Lorsque vous trouvez
quelqu’un qui est intègre, il est mis au banc de cette société pourrie par la
corruption et on essayera par tous les moyens de le discréditer et aller même
à son élimination pure et simple lorsque les enjeux sont de taille.
C’est une forme de banditisme, je dirais même que c’est la forme la plus
expressive du terrorisme socio administratif. La corruption s’est installée
dans toutes les couches de la société et touche la plupart des domaines. Cela
part de l’imprimé administratif que vous ne trouverez plus au niveau de
l’administration jusqu’aux marchés publics et aux appels d’offres
internationaux. La corruption a pris naissance dans tous les pays à des
degrés différents et elle s’est généralisée au fil des âges pour devenir une
sorte d’entente tacite, un compromis que tout un chacun doit respecter et
faire respecter pour les corrupteurs et les corruptibles. La corruption part
de la malversation et dans le trucage des élections et poussera jusqu’au
choix des administrateurs devant entourer le nouveau responsable pour pouvoir
mieux corrompre et être corrompus.C’est un fléau qui s’est généralisé dans
tous les pays et chacun lui donne une certaine définition comme corruption,
pots-de-vin, rachoua, tchipa, hroura, et j’en passe. Parmi les milieux
islamistes, certains l’appelleront "ikram" ,
tekrim, hadia et bien d’autres justificatifs pour pouvoir mieux
embobiner les gens et les dépouiller de leurs valeurs et de leur intégrité en
se basant sur de faux hadiths.Avec tous les textes amendés au niveau de
l’O.N.U ainsi qu’au niveau de l’O.U.A, rien n’y fait car la volonté des
responsables politiques au niveau des pays n’existe pas. Eux-mêmes sont
corrompus jusqu’à l’os, sinon comment concevoir que quelqu’un qui n’a que son
traitement, puisse faire une campagne électorale qui lui reviendrait à
plusieurs millions, sinon à plusieurs milliards d’euros ou de dollars. Les
exemples sont là et nous crèvent les yeux même dans les pays se taxant des
plus démocratiques dans le monde comme les U.S.A ou en France ou au Japon.
Les incorruptibles, parmi les gens de bonne famille, sont écartés et ne
peuvent en aucune manière atteindre les hautes sphères de la direction d’un
pays donné. C’est toute une nouvelle génération qui a pris naissance
dans le monde. La fin justifie, chez eux, les moyens. Même leur système
langagier est devenu une langue de communication qui échappe, par moments,
aux gens bien élevés qui ne trempent pas dans leurs magouilles. Une pratique
langagière définie par les paramètres de corruption qui ne peut être comprise
que par eux. Ce système langagier est devenu un outil par lequel la
communication se fait entre ses locuteurs. Il est pareil au
« Sabir » créé par les phéniciens pour leurs comptoirs de commerce
sur tout le pourtour de la méditerranée. Son évolution prend de
l’ampleur au fur et à mesure que les enjeux deviennent importants aux yeux de
ses utilisateurs. Ils ne reculent devant rien et continuent à trouver
d’autres expressions langagières pour mieux prouver qu’ils ont leur monde à
eux et qu’ils ne laisseront personne les en déposséder. Dans certains
pays, les responsables ont refusé de signer un amendement dans leur
constitution pour la déclaration des biens personnels avant et après le mandat
ou la responsabilité au sein de l’équipe dirigeante. Ils savent pertinemment
qu’ils ne peuvent le faire sans subir le courroux des populations démunies de
tout. Il serait souhaitable que les instances internationales puissent
déclarer la corruption comme « crime contre l’humanité » et les
poursuites judiciaires prendront leur effet à l’échelle internationale contre
les corrupteurs et les corruptibles. Dieu dit « Honnis soient les
corrupteurs et les corruptibles ainsi que leurs intermédiaires et leur place
est en enfer éternel » Je crois, pour ma part, que tous les hommes
de bonne volonté qui ont une responsabilité dans le monde doivent œuvrer pour
que prenne fin ce fléau sur terre. C’est une calamité. Il faut l’annihiler
complètement du paysage de notre vie. Dieu nous en récompensera et nous ne
nous en porterions que mieux.
Mohamed Boudia
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