REFLEXIONS SUR L’EDUCATION EN
ALGERIE
Par
Mohamed
BOUDIA
- REFLEXIONS
SUR L’EDUCATION -
Table des
matières
I –
Historique de l’école algérienne :
- L’école coranique
- Les médersas
- Les zaouïas
II-
L’école française – L’école indigène
- Ecole Jules Ferry (enseignants français)
- Ecole indigène (enseignants
algériens)
III –
Intégration des français musulmans par l’école
- Réouverture des Médersas
- Ouverture de lycées franco
musulmans
- Arabe dialectal dans les lycées
modernes
IV –
L’école algérienne de 1962 à 1974
- Période : 1962 à 1968
- Période : 1968 à 1971
- Période : 1971 à 1974
V –
Réforme de l’Enseignement (Révolution Culturelle)
- Suppressions de certaines matières
- Horaires et Programmes
- Arabisation à outrance
- La lecture dans le cursus scolaire
VI –
Formation des cadres de l’éducation
- Primaire
- C.F.C.P.
- Chantiers culturels d’été
- I.T.E. – (instructeurs)
- Moyen
- I.T.E.
pour
- Secondaire
- Ecole Normale Supérieure
- Supérieur
- Appel à la coopération
internationale
VII –
Suppressions de C.N.E.T. et Lycées Techniques
- C.N.E.T. - C.E.T. – C.E.A.
- Lycées Techniques
- Mauvaise orientation de l’école
algérienne
VIII –
L’école fondamentale
- Ecole fondamentale
- Ecole fondamentale polytechnique
- 1er et
2ème Paliers
- 3ème Palier
- Le Brevet d’Enseignement
Fondamental
- Le passage en 1ère
A.S.
IX –
L’Enseignement Secondaire
- Les différents paliers du
secondaire
(1ère A.S., 2ème
A.S., 3ème A.S.)
- Le Baccalauréat
- L’orientation vers l’université
X – La
Réforme au niveau des universités
- Filières (Suppression et rajout)
- L’arabisation à outrance
- Difficultés d’adaptation des
étudiants
XI –
Incohérence entre les différents niveaux
- Primaire vers le moyen
- Moyen vers le secondaire
- Secondaire vers le supérieur
XII – Les
Programmes et Horaires
- Programmes (consistance)
- Horaires (volume)
XIII – Les
matières enseignées
- Suppressions et rajouts
XIV – Les
manuels pédagogiques
- Incompatibilité flagrante avec les
programmes
- Programme de 4 années compulsé en 3
années
- Interdiction d’utiliser d’autres
manuels
XV – Les
infrastructures
- Implantation anarchique des unités
pédagogiques
- Salles trop restreintes pour le
nombre d’élèves
- Configuration hirsute du site
pédagogique
XVI –
Suppression des internats et cantines
- catastrophe pour les ruraux
- sous-alimentation des élèves en zones
rurales
- impact sur le cursus scolaire de
l’élève
XVII – Les
évaluations
- La notation chiffrée
- La composition
- Les devoirs (application, maison)
- La moyenne de fin d’année ou de
passage
- Le passage d’une classe à une autre
XVIII –
L’orientation d’un niveau vers le niveau supérieur
XIX –
L’enfant et la famille
- Handicap de la langue
- Manque de moyens
- Parents analphabètes (aucun soutien)
XX –
L’enfant et l’école
- Déracinement de l’élève du site
familial
- Aucune transition
- Suppression des crèches
- Suppression des écoles maternelles
XXI –
L’enfant et son environnement
- Environnement malsain
- Réalité non concordante avec
l’enseignement
XXII –
L’enfant et les jeux
- Pas de supports matériels de jeux
- Manque
de temps pour les loisirs en général
- trop de charge pour l’élève
XXIII – La
société et l’enfant
- Société trop matérialiste
- incompatibilité avec l’idéal de
l’élève
XXIV – Conclusions
- RESUME –
Ce livre retrace les
différentes phases par lesquelles a transité l’école algérienne durant ces
dernières années. Un historique concernant l’école dans tous ses aspects a
ouvert cette étude combien modeste de notre part et qui pourrait contribuer,
nous le pensons sincèrement, à la relance de l’éducation et de l’enseignement
dans notre pays. Nous pensons avoir apporté un peu d’eau au moulin de l’éducation
et de l’enseignement avec des propositions très modestes certes, mais qui
pourraient donner un plus pour les élèves et les professeurs et diminuer de la
tension qui leur tombe sur les épaules depuis des décennies par les refontes de
l’enseignement qui se suivaient et qui ne reflétaient en rien les aspirations
des uns et des autres dans le contexte purement éducatif et social. Nous avons
proposé un modèle qui pourrait être entamé sans dépenses supplémentaires quant aux
infrastructures existantes déjà. Pour le côté pédagogique, la création de
quelques postes supplémentaires serait le bien venue si nous voulons éviter les
heures supplémentaires pour les professeurs (même pas cinq pour cent (5%) de
l’effectif global des enseignants actuellement en poste. Il est indéniable que
l’enseignement comme il est dispensé actuellement ne fait qu’augmenter la
déperdition scolaire et voue tous les acteurs (enseignants et élèves) à une
marginalisation pédagogique intrinsèque qui ne peut que nuire à l’envol de
l’éducation et de la culture vers des rivages salvateurs. Il est des plus
urgent de faire participer la base de l’éducation afin de ne pas autocratiser
l’enseignement comme cela s’est fait tout au long des années précédentes ce qui
a amené les échecs en série de toutes les refontes de l’enseignement dans son
ensemble. Le devoir de tout un chacun actuellement est de faire aimer l’école à
l’enfant par des méthodes pédagogiques propres et lui faire aimer la lecture et
les belles lettres afin de le motiver et d’en faire un émule au sein de la
société éducative.
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