mardi 5 janvier 2016

         REFLEXIONS SUR L’EDUCATION EN
                                 ALGERIE
                                      
                                       Par
                                 
                                  Mohamed BOUDIA

- REFLEXIONS SUR L’EDUCATION -
Table des matières
I – Historique de l’école algérienne :
           - L’école coranique
           - Les médersas
           - Les zaouïas
II- L’école française – L’école indigène
           - Ecole Jules Ferry (enseignants français)
           - Ecole indigène (enseignants algériens)
III – Intégration des français musulmans par l’école
           - Réouverture des Médersas
           - Ouverture de lycées franco musulmans
           - Arabe dialectal dans les lycées modernes
IV – L’école algérienne de 1962 à 1974
           - Période : 1962 à 1968
           - Période : 1968 à 1971
           - Période : 1971 à 1974
V – Réforme de l’Enseignement (Révolution Culturelle)
           - Suppressions de certaines matières
           - Horaires et Programmes
           - Arabisation à outrance
           - La lecture dans le cursus scolaire
VI – Formation des cadres de l’éducation
           - Primaire
           - C.F.C.P.
           - Chantiers culturels d’été
           - I.T.E. – (instructeurs)
           - Moyen
              - I.T.E. pour
          - Secondaire
          - Ecole Normale Supérieure
          - Supérieur
          - Appel à la coopération internationale
VII – Suppressions de C.N.E.T. et Lycées Techniques
         - C.N.E.T. - C.E.T. – C.E.A.
         - Lycées Techniques
           - Mauvaise orientation de l’école algérienne
VIII – L’école fondamentale
           - Ecole fondamentale
           - Ecole fondamentale polytechnique
           - 1er et 2ème Paliers
           - 3ème Palier
           - Le Brevet d’Enseignement Fondamental
           - Le passage en 1ère A.S.
IX – L’Enseignement Secondaire
           - Les différents paliers du secondaire
                (1ère A.S., 2ème A.S., 3ème A.S.)
           - Le Baccalauréat
           - L’orientation vers l’université
X – La Réforme au niveau des universités
           - Filières (Suppression et rajout)
           - L’arabisation à outrance
           - Difficultés d’adaptation des étudiants
XI – Incohérence entre les différents niveaux
           - Primaire vers le moyen
           - Moyen vers le secondaire
           - Secondaire vers le supérieur
XII – Les Programmes et Horaires
           - Programmes (consistance)
           - Horaires (volume)
XIII – Les matières enseignées
           - Suppressions et rajouts
XIV – Les manuels pédagogiques
          - Incompatibilité flagrante avec les programmes
          - Programme de 4 années compulsé en 3 années
          - Interdiction d’utiliser d’autres manuels
XV – Les infrastructures
         - Implantation anarchique des unités pédagogiques
         - Salles trop restreintes pour le nombre d’élèves
         - Configuration hirsute du site pédagogique
XVI – Suppression des  internats et cantines
        - catastrophe pour les ruraux
        - sous-alimentation des élèves en zones rurales
        - impact sur le cursus scolaire de l’élève
XVII – Les évaluations
        - La notation chiffrée
        - La composition
        - Les devoirs (application, maison)
        - La moyenne de fin d’année ou de passage
        - Le passage d’une classe à une autre
XVIII – L’orientation d’un niveau vers le niveau supérieur
XIX – L’enfant et la famille
        - Handicap de la langue
        - Manque de moyens
        - Parents analphabètes (aucun soutien)
XX – L’enfant et l’école
           - Déracinement de l’élève du site familial
           - Aucune transition
           - Suppression des crèches
           - Suppression des écoles maternelles
XXI – L’enfant et son environnement
          - Environnement malsain
          - Réalité non concordante avec l’enseignement
XXII – L’enfant et les jeux
          - Pas de supports matériels de jeux
             - Manque de temps pour les loisirs en général
         - trop de charge pour l’élève
XXIII – La société et l’enfant
         - Société trop matérialiste
         - incompatibilité avec l’idéal de l’élève
XXIV – Conclusions

                                              - RESUME –

                      Ce livre retrace les différentes phases par lesquelles a transité l’école algérienne durant ces dernières années. Un historique concernant l’école dans tous ses aspects a ouvert cette étude combien modeste de notre part et qui pourrait contribuer, nous le pensons sincèrement, à la relance de l’éducation et de l’enseignement dans notre pays. Nous pensons avoir apporté un peu d’eau au moulin de l’éducation et de l’enseignement avec des propositions très modestes certes, mais qui pourraient donner un plus pour les élèves et les professeurs et diminuer de la tension qui leur tombe sur les épaules depuis des décennies par les refontes de l’enseignement qui se suivaient et qui ne reflétaient en rien les aspirations des uns et des autres dans le contexte purement éducatif et social. Nous avons proposé un modèle qui pourrait être entamé sans dépenses supplémentaires quant aux infrastructures existantes déjà. Pour le côté pédagogique, la création de quelques postes supplémentaires serait le bien venue si nous voulons éviter les heures supplémentaires pour les professeurs (même pas cinq pour cent (5%) de l’effectif global des enseignants actuellement en poste. Il est indéniable que l’enseignement comme il est dispensé actuellement ne fait qu’augmenter la déperdition scolaire et voue tous les acteurs (enseignants et élèves) à une marginalisation pédagogique intrinsèque qui ne peut que nuire à l’envol de l’éducation et de la culture vers des rivages salvateurs. Il est des plus urgent de faire participer la base de l’éducation afin de ne pas autocratiser l’enseignement comme cela s’est fait tout au long des années précédentes ce qui a amené les échecs en série de toutes les refontes de l’enseignement dans son ensemble. Le devoir de tout un chacun actuellement est de faire aimer l’école à l’enfant par des méthodes pédagogiques propres et lui faire aimer la lecture et les belles lettres afin de le motiver et d’en faire un émule au sein de la société éducative.








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