Notre randonnée
à bou kader
Photo souvenir de l’Assemblée Populaire
communale de Bou Kader (12 Juillet 2009)
De gauche à droite : 1) Khelifa
Kaddour-Djebbar 2) Cheikh Bencheikh Mohamed 3) Boussebha Taïeb 4) Benzebida
Mustapha 5) Monsieur Lezaâr Ahmed, Président de l’APC de Bou Kader 6) Sobihi Khelifa 7) Harichane
Abdelkader 8) Hennani Belhamici 9) Bachir Lazaar Khelifa 10) Ach’âchi
Bouabdellah 11) Medjadji Hicham.
L’entrée du village de Bou kader, juste
après le pont d’Oued Faflout
Siège de l’APC de Bou Kader (Ancienne
construction coloniale (1904)
Siège de l’APC (vue du jardin
commémoratif devant celle-ci)
Ferme pilote « Si El Baroudi »
à la sortie Nord du village de Bou kader
Direction de la ferme Pilote « Si
El Baroudi » à Bou kader (Chlef)
Ancien Château d’eau à la ferme-pilote
« Si El Baroudi »
Ferme privée d’Elevage Bovin à côté de
la ferme-pilote « Si El Baroudi »
Ruines romaines dans site archéologique à
Sidi Bétiour à El Aouana Sidi Brahim (Bou kader, sur la rive gauche de l’Oued
Chéliff
Ruines romaines dans le cimetière de
Sidi Bétiour à El Aouana Sidi Brahim à
côté de Bou Kaben (Bou kader)
Repérage des ruines de
« Vagal » àEl Aouana Sidi Brahim (Bou kader)
Ruines romaines sur le site de VAGAL
(ex-Charon) Actuellement Bou Kader
Cimetière de Sidi Betiour à El Aouana
Sidi Brahim (Vagal) Bou Kader
Le hameau de Sidi Betiour à El Aouana
Sidi Brahim à Bou kader. Le site se trouve au Nord de Bou Kader à côté de Bou
Kaben.
Une grande dalle en plein milieu du
hameau d’El Aouana Sidi Brahim (Boukader)
D’après les
dires des habitants d’El Aouana Sidi Brahim à proximité du site de Vagal
(Ruines Romaines), il paraît qu’il y a des cavités sous terre juste à côté
du pylône électrique (Site Vagal à
Sidi Bétiour à El Aouana Sidi Brahim à Bou Kader).
Mausolée d’El Aouana Sidi Brahim en
contrebas du site de Vagal (Sidi Betiour)
C’était une Zaouïa importante dans le temps. Elle
avait toujours plus de quarante talebs qui venaient y étudier le Coran et le
Fik’h. Plusieurs imams sont sortis de cette Zaouïa qui est actuellement fermée
et laissée à l’abandon.
Les deux autres dépendances de la Zaouïa
de Sidi Brahim El Aouana (Bou Kader)
Stèle commémorative d’une grande
bataille conduite par le capitaine « Si Tarik »,
de son vrai nom Kerzazi Abderrahmane, durant la révolution algérienne. Cela se
passait en Août 1961. Si Tarik et ses sept compagnons tombèrent au champ
d’honneur après avoir fait subir à l’ennemi des pertes innombrables en hommes
et en matériel. D’après les gens qui ont assiste à cet évènement, il y aurait
eu plus de deux cents tués parmi les forces coloniales. N’était-ce
l’intervention des hélicoptères et des avions Morane, l’issue du combat aurait
été toute autre. Les soldats des forces coloniales ont laissé les cadavres des
huit chouhadas exposés pendant huit (8) jours et forçaient les gens du douar et
ceux de passage à venir reconnaître les corps et on leur demandait parfois de
pisser sur les cadavres. Aucun respect pour les morts. C’est ignoble.
D’après un jeune qui a été forcé à pisser sur les
cadavres, il nous raconte son odyssée : « Au bout du huitième jour,
un harki est venu et nous a demandé de lui prêter main forte pour lever des
sacs de blé mais du blé trempé (Hamoume). Lorsque nous sommes arrivés au
lieudit El Aouana Sidi Brahim, nous avions constatés les huit cadavres toujours
exposés et une odeur de pestilence commençait déjà à s’en dégager. On nous
força à creuser deux grandes tranchées. Nous étions huit et les chouhadas
étaient aussi au nombre de huit. On nous partagea par la suite devant les deux
grandes fosses quatre et quatre. Un officier se présenta et nous demanda si on
connaissait « Si Tarik ». Nous nous sommes regardés et nous avons
voulu taire la physionomie de ce dernier. Mais, un harki qui montait la garde à
côté d’un mur nous dit presque inaudiblement : « Faites
gaffe ! Montrez n’importe lequel d’entre eux et dites que c’est lui,
sinon ils ont l’intention de vous tuer
et de vous enterrer avec eux ». La peur nous prit à bras le corps et nous
avons montré l’un des corps comme étant celui du Capitaine « Si
Tarik ». Satisfaits, l’officier et ses soldats nous demandèrent de pousser
les corps, quatre dans chaque fosse. Ils ne nous avaient même pas demandé de
nous éloigner des fosses, quand ils jetèrent des grenades à l’intérieur de
celles-ci. Nous nous étions à peine retirés que plusieurs déflagrations
retentirent et des lambeaux de chair voltigeaient dans les airs. Il s’en est
fallu de peu pour que nous y restions nous aussi. On était jeunes et on nous
congédia à coups de crosse et à coups de pied, en nous traitant de tous les
noms possibles et imaginables. « Si Tarik » avait été enterré là avec
ses sept compagnons d’armes. Une stèle a été érigée à la place même du lieu du
combat qui a opposé ce dernier et ses compagnons aux forces coloniales. Par la
suite, les restes de « Si Tarik » ont été ré-inhumés dans un autre
endroit (cimetière des chouhadas). Actuellement, un lycée à Bou Kader porte son
nom de même qu’un Collège d’Enseignement Moyen à Aïn Mérane.
Photo de « Si Tarik »prise à
la suite de sa mort par les forces coloniales.
Même mort, Si Tarik, n’échappa pas au courroux de la
soldatesque française. Ils ont voulu l’humilier même après sa mort en demandant
et en forçant des gens de passage à lui pisser dessus. Avant de l’enfouir lui
et ses compagnons, dans les deux fosses communes, les militaires les ont
balancés dans les fosses et leur ont jeté des grenades avant de demander à des
civils de remblayer les fosses avec les cadavres des chouhadas (presque en
lambeaux) dans les fosses.
Le cimetière des Chouhadas à Bou Kader
(Wilaya de Chlef)
Intérieur du cimetière des Chouhadas à
Bou Kader (Charon) et (Vagal)
Cimetière des Chouhadas (Vue Générale du côté Est)
Un témoin (fils de chahid) du hameau El
Aouana Sidi Brahim, nous raconte son odyssée car il était parmi les huit jeunes
et vieux qui ont été forcés par les
militaires français pour enterrer « Si Tarik » et ses compagnons.
Tronçon de l’autoroute
« Est-Ouest » passant par Douaïdia (Bou Kader)
Site de bâtiments HLM dans le hameau de
Douaïdia (Bou Kader) partie Sud du village de Bou Kader (ex-Charon, Ex-Vagal)
Si Tarik (Kerzazi Abderrahmane), chahid
était hébergé chez les parents de cette vieille dame à El Aouana Sidi Brahim quelques
instants seulement avant sa mort, durant l’accrochage en Aout 1961
Stèle commémorative implantée dans le
jardin public devant le siège de la Mairie de Bou Kader.
Une rue de Bou Kader (24 Juin 2009)
Transversale de la rue principale, menant vers le village de Sobha.
Route nationale n°4 traversant Bou Kader
d’Est en Ouest.
Bou Kader Centre (Route nationale n°4 en
direction d’Oran)
Scène de combat sur une fresque en
Zelidje à la sortie Ouest de la ville de Bou Kader, embellissant l’entrée d’une
nouvelle cité HLM.
Jardin Public (Plein centre de Bou Kader
face au siège de la Mairie)
Ligne de chemin de fer enjambant l’Oued
Touchaït, Sortie Ouest Bou Kader
Oued Touchait est une petite rivière, se
trouvant à la sortie Ouest du village de Bou kader. Elle est généralement à sec
en été
Route Nationale n°4- Sortie Ouest de Bou
Kader (Vers Oued Rhiou)
Sous-direction (Antenne) Sonelgaz à Bou
Kader
C’est un très bel édifice d’une architecture
moderne. Les services de la Sonelgaz tiennent à recevoir leurs clients dans des
locaux décents.
Nouveau bâtiment à Bou Kader sur la rue
principale du village
C’est l’un des tous premiers bâtiments (HLM) à
étages dans le village. La plupart des autres constructions sont des
constructions privées. Les logements sociaux étaient presque inconnus ces
dernières décennies. La région étant connue pour son grand potentiel en matière
d’immigration, presque toutes les
constructions sont des constructions individuelles ne comportant pas plus d’un
étage ou deux tout au plus.
D’après les responsables de la commune, l’Etat n’a
pas tellement prévu de constructions du type
« logement social », prétextant que les habitants étaient en
mesure de construire leur propres maisons car la région comporte beaucoup d’émigrés qui pouvaient se satisfaire à
eux-mêmes en matière d’habitat.
Ancienne construction du village
colonial Charon (actuellement Bou Kader)
Ancienne construction de style colonial
encore fonctionnelle à ce jour à Bou Kader, dans la rue principale du village.
Train passant dans la région à 16
heures.
Arboriculture (Verger de pommes) dans la
région de Bou Kader
Cimetière chrétien à la sortie Sud de
Bou Kader en allant vers Douaïdia
Stade de Bou Kader (en pleine
réfection : Gazon artificiel.
Piscine municipale de la ville de Bou
Kader (W.Chlef)
Petite piscine pour les jeunes enfants
(Bou Kader – Chlef)
Cafétéria au sein de la piscine
municipale à Bou Kader (W.Chlef)
Champ de melons ou pastèques à la sortie
Ouest de Bou Kader
Rue de la Mairie en allant vers Douaïdia
et Zeboudjet El Ouast
Nous n’avons pas encore terminé notre périple à Bou
Kader et nous sommes obligés d’y revenir une deuxième fois. Nous avons décidé
d’un commun accord avec le Président d’APC que nous devions revenir dans trois
jours, c’est-à-dire, le Samedi 27 Juin 2009.
Il reste beaucoup de choses à voir telles les gorges qu’on appelle
« El Khenègue » ainsi qu’une
grotte ou gouffre dénommé « Bir Djeneb » en allant vers l’ancien
hameau de Douaïdia, Douar Zeboudjet El Ouast.
Lycée « Abderrahmane Kerzazi »
à Bou Kader (W.Chlef)
Maison de jeunes de Bou Kader (W. de
Chlef)
Entrée de la maison de la culture à Bou
Kader (W. Chlef)
Billard dans une salle de la maison de
jeunes à Bou Kader (W.Chlef
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