mercredi 20 janvier 2016

                       Notre randonnée à bou kader



Photo souvenir de l’Assemblée Populaire communale de Bou Kader (12 Juillet 2009)
De gauche à droite : 1) Khelifa Kaddour-Djebbar 2) Cheikh Bencheikh Mohamed 3) Boussebha Taïeb 4) Benzebida Mustapha 5) Monsieur Lezaâr Ahmed, Président de l’APC  de Bou Kader 6) Sobihi Khelifa 7) Harichane Abdelkader 8) Hennani Belhamici 9) Bachir Lazaar Khelifa 10) Ach’âchi Bouabdellah 11) Medjadji Hicham.
L’entrée du village de Bou kader, juste après le pont d’Oued Faflout
Siège de l’APC de Bou Kader (Ancienne construction coloniale (1904)
Siège de l’APC (vue du jardin commémoratif devant celle-ci)
Ferme pilote « Si El Baroudi » à la sortie Nord du village de Bou kader
Direction de la ferme Pilote « Si El Baroudi » à Bou kader (Chlef)
Ancien Château d’eau à la ferme-pilote « Si El Baroudi »
Ferme privée d’Elevage Bovin à côté de la ferme-pilote « Si El Baroudi »
Ruines romaines dans site archéologique à Sidi Bétiour à El Aouana Sidi Brahim (Bou kader, sur la rive gauche de l’Oued Chéliff
Ruines romaines dans le cimetière de Sidi Bétiour à El Aouana Sidi Brahim  à côté de Bou Kaben (Bou kader)
Repérage des ruines de « Vagal » àEl Aouana Sidi Brahim (Bou kader)
Ruines romaines sur le site de VAGAL (ex-Charon) Actuellement Bou Kader
Cimetière de Sidi Betiour à El Aouana Sidi Brahim (Vagal) Bou Kader
Le hameau de Sidi Betiour à El Aouana Sidi Brahim à Bou kader. Le site se trouve au Nord de Bou Kader à côté de Bou Kaben.
Une grande dalle en plein milieu du hameau d’El Aouana Sidi Brahim (Boukader)

D’après  les dires des habitants d’El Aouana Sidi Brahim à proximité du site de Vagal (Ruines Romaines), il paraît qu’il y a des cavités sous terre juste à côté du pylône électrique (Site Vagal  à Sidi Bétiour à El Aouana Sidi Brahim à Bou Kader).
Mausolée d’El Aouana Sidi Brahim en contrebas du site de Vagal (Sidi Betiour)
C’était une Zaouïa importante dans le temps. Elle avait toujours plus de quarante talebs qui venaient y étudier le Coran et le Fik’h. Plusieurs imams sont sortis de cette Zaouïa qui est actuellement fermée et laissée à l’abandon.
Les deux autres dépendances de la Zaouïa de Sidi Brahim El Aouana (Bou Kader)
Stèle commémorative d’une grande bataille conduite par le capitaine « Si Tarik », de son vrai nom Kerzazi Abderrahmane, durant la révolution algérienne. Cela se passait en Août 1961. Si Tarik et ses sept compagnons tombèrent au champ d’honneur après avoir fait subir à l’ennemi des pertes innombrables en hommes et en matériel. D’après les gens qui ont assiste à cet évènement, il y aurait eu plus de deux cents tués parmi les forces coloniales. N’était-ce l’intervention des hélicoptères et des avions Morane, l’issue du combat aurait été toute autre. Les soldats des forces coloniales ont laissé les cadavres des huit chouhadas exposés pendant huit (8) jours et forçaient les gens du douar et ceux de passage à venir reconnaître les corps et on leur demandait parfois de pisser sur les cadavres. Aucun respect pour les morts. C’est ignoble.
D’après un jeune qui a été forcé à pisser sur les cadavres, il nous raconte son odyssée : « Au bout du huitième jour, un harki est venu et nous a demandé de lui prêter main forte pour lever des sacs de blé mais du blé trempé (Hamoume). Lorsque nous sommes arrivés au lieudit El Aouana Sidi Brahim, nous avions constatés les huit cadavres toujours exposés et une odeur de pestilence commençait déjà à s’en dégager. On nous força à creuser deux grandes tranchées. Nous étions huit et les chouhadas étaient aussi au nombre de huit. On nous partagea par la suite devant les deux grandes fosses quatre et quatre. Un officier se présenta et nous demanda si on connaissait « Si Tarik ». Nous nous sommes regardés et nous avons voulu taire la physionomie de ce dernier. Mais, un harki qui montait la garde à côté d’un mur nous dit presque inaudiblement : « Faites gaffe ! Montrez n’importe lequel d’entre eux et dites que c’est lui, sinon  ils ont l’intention de vous tuer et de vous enterrer avec eux ». La peur nous prit à bras le corps et nous avons montré l’un des corps comme étant celui du Capitaine « Si Tarik ». Satisfaits, l’officier et ses soldats nous demandèrent de pousser les corps, quatre dans chaque fosse. Ils ne nous avaient même pas demandé de nous éloigner des fosses, quand ils jetèrent des grenades à l’intérieur de celles-ci. Nous nous étions à peine retirés que plusieurs déflagrations retentirent et des lambeaux de chair voltigeaient dans les airs. Il s’en est fallu de peu pour que nous y restions nous aussi. On était jeunes et on nous congédia à coups de crosse et à coups de pied, en nous traitant de tous les noms possibles et imaginables. « Si Tarik » avait été enterré là avec ses sept compagnons d’armes. Une stèle a été érigée à la place même du lieu du combat qui a opposé ce dernier et ses compagnons aux forces coloniales. Par la suite, les restes de « Si Tarik » ont été ré-inhumés dans un autre endroit (cimetière des chouhadas). Actuellement, un lycée à Bou Kader porte son nom de même qu’un Collège d’Enseignement Moyen à Aïn Mérane.

Photo de « Si Tarik »prise à la suite de sa mort par les forces coloniales.
Même mort, Si Tarik, n’échappa pas au courroux de la soldatesque française. Ils ont voulu l’humilier même après sa mort en demandant et en forçant des gens de passage à lui pisser dessus. Avant de l’enfouir lui et ses compagnons, dans les deux fosses communes, les militaires les ont balancés dans les fosses et leur ont jeté des grenades avant de demander à des civils de remblayer les fosses avec les cadavres des chouhadas (presque en lambeaux) dans les fosses.






Le cimetière des Chouhadas à Bou Kader (Wilaya de Chlef)
Intérieur du cimetière des Chouhadas à Bou Kader (Charon) et (Vagal)
Cimetière des Chouhadas (Vue  Générale du côté Est)

Un témoin (fils de chahid) du hameau El Aouana Sidi Brahim, nous raconte son odyssée car il était parmi les huit jeunes et vieux qui ont été forcés  par les militaires français pour enterrer « Si Tarik » et ses compagnons.

Tronçon de l’autoroute « Est-Ouest » passant par Douaïdia (Bou Kader)

Site de bâtiments HLM dans le hameau de Douaïdia (Bou Kader) partie Sud du village de Bou Kader (ex-Charon, Ex-Vagal)

Si Tarik (Kerzazi Abderrahmane), chahid était hébergé chez les parents de cette vieille dame à El Aouana Sidi Brahim quelques instants seulement avant sa mort, durant l’accrochage en Aout 1961

Stèle commémorative implantée dans le jardin public devant le siège de la Mairie de Bou Kader.

Une rue de Bou Kader (24 Juin 2009) Transversale de la rue principale, menant vers le village de Sobha.

Route nationale n°4 traversant Bou Kader d’Est en Ouest.

Bou Kader Centre (Route nationale n°4 en direction d’Oran)

Scène de combat sur une fresque en Zelidje à la sortie Ouest de la ville de Bou Kader, embellissant l’entrée d’une nouvelle cité HLM.

Jardin Public (Plein centre de Bou Kader face au siège de la Mairie)

Ligne de chemin de fer enjambant l’Oued Touchaït, Sortie Ouest Bou Kader


Oued Touchait est une petite rivière, se trouvant à la sortie Ouest du village de Bou kader. Elle est généralement à sec en été

Route Nationale n°4- Sortie Ouest de Bou Kader  (Vers Oued Rhiou)

Sous-direction (Antenne) Sonelgaz à Bou Kader
C’est un très bel édifice d’une architecture moderne. Les services de la Sonelgaz tiennent à recevoir leurs clients dans des locaux décents.

Nouveau bâtiment à Bou Kader sur la rue principale du village

C’est l’un des tous premiers bâtiments (HLM) à étages dans le village. La plupart des autres constructions sont des constructions privées. Les logements sociaux étaient presque inconnus ces dernières décennies. La région étant connue pour son grand potentiel en matière d’immigration,  presque toutes les constructions sont des constructions individuelles ne comportant pas plus d’un étage ou deux tout au plus.
D’après les responsables de la commune, l’Etat n’a pas tellement prévu de constructions du type  « logement social », prétextant que les habitants étaient en mesure de construire leur propres maisons car la région comporte beaucoup  d’émigrés qui pouvaient se satisfaire à eux-mêmes en matière d’habitat.

Ancienne construction du village colonial Charon (actuellement Bou Kader)


Ancienne construction de style colonial encore fonctionnelle à ce jour à Bou Kader, dans la rue principale du village.

Train passant dans la région à 16 heures.

Arboriculture (Verger de pommes) dans la région de Bou Kader

Cimetière chrétien à la sortie Sud de Bou Kader en allant vers Douaïdia

Stade de Bou Kader (en pleine réfection : Gazon artificiel.

Piscine municipale de la ville de Bou Kader (W.Chlef)

Petite piscine pour les jeunes enfants (Bou Kader – Chlef)

Cafétéria au sein de la piscine municipale à Bou Kader (W.Chlef)

Champ de melons ou pastèques à la sortie Ouest de Bou Kader

Rue de la Mairie en allant vers Douaïdia et Zeboudjet El Ouast
Nous n’avons pas encore terminé notre périple à Bou Kader et nous sommes obligés d’y revenir une deuxième fois. Nous avons décidé d’un commun accord avec le Président d’APC que nous devions revenir dans trois jours, c’est-à-dire, le Samedi 27 Juin 2009.  Il reste beaucoup de choses à voir telles les gorges qu’on appelle « El Khenègue » ainsi  qu’une grotte ou gouffre dénommé « Bir Djeneb » en allant vers l’ancien hameau de Douaïdia, Douar Zeboudjet El Ouast.


Lycée « Abderrahmane Kerzazi » à Bou Kader (W.Chlef)

Maison de jeunes de Bou Kader (W. de Chlef)
Entrée de la maison de la culture à Bou Kader (W. Chlef)


Billard dans une salle de la maison de jeunes à Bou Kader (W.Chlef












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire