vendredi 19 février 2016

NOTRE RANDONNEE A TAOUGRITE

 NOTRE PERIPLE DE CHLEF A TAOUGRIte

Taougrit, Chef-lieu de commune et de daïra dans la wilaya de Chlef. Ex- Paul Robert. Située à 59 km du chef–lieu de la wilaya et à égale distance (18 km) de Sidi M’hamed Ben Aouda et Aïn Mérane Constitue avec la commune de Dahra un chef- lieu de daïra.. Superficie : 182,42 km2. Population : 24 267 (1998), 27 972 (2004). Historique : Village fondé en 1911. Il doit son nom à l’ancien maire d’Orléansville – Paul Robert- tué à Alger en 1910 lors d’un duel avec René Houbé, durant les législatives de 1910. Commune créée par arrêté du 04 décembre 1956. Pendant la révolution, le FLN réussit à assassiner le maire de la commune, M.Degreau. Denses forêts (fabrication de pipes de 1926 à 1932. Dès 1920, une cave coopérative (existe à nos jours) est mise en chantier avec une capacité de 50.000 hl. La région reçue la visite en 1932, de Paul Robert (22 ans), auteur du dictionnaire « Le Petit Robert » ainsi que de l’encyclopédie de la langue française en sept (7) tomes et plusieurs autres ouvrages et dictionnaire. En 1950, Naegelen, gouverneur général de l’Algérie et en 1952, de Philippe Lamour, alors président de la viticulture. Ville natale de René Rivière, ancien préfet en métropole. 1945 - l’électricité est introduite pour la première fois.
               
RETENUE COLLINAIRE OUED  BOU KOUROUN   TAOUGRITE 
Nous avions pris le départ de Chlef vers les coups de 9 heures du matin. Nous nous étions donné rendez-vous devant la grande mosquée de la ville de Chlef. Nous avons pris la route qui va jusqu’à Sidi Laroussi pour enjamber ensuite le Chéliff et rejoindre la route qui mène vers Aïn  Mérane, Taougrite, Dahra et qui débouche sur le littoral de la wilaya, dans le village d’El Guelta. Nous avions traversé le nouveau pont du Chéliff, en  contrebas de la Zone Industrielle de Oued Sly et nous avions traversé de part en part, la localité d’Ard-El-Beida, pour rejoindre la route qui nous mènerait à Aïn Mérane puis à Taougrite. Tout au long du périple nous discutions des dispositions à prendre et du plan que nous devions observer pour commencer notre travail de recherche et de listing des endroits que nous devions visiter.
Nous roulions à une allure modérée et après quelques kilomètres de plat, nous commençons à monter les premiers contreforts de la chaîne montagneuse du Dahra. Après avoir traversé le village de la Caper, nous nous rapprochions du carrefour  Sobha-Aïn Mérane. Un barrage de gendarmerie est dressé à l’embranchement de ces deux communes. C’est la limite, le lieu où commencent les Monts du Dahra. La route a été réfectionnée et élargie, ce qui ajoute au confort un plus durant le voyage. Nous montions toujours. Nous traversâmes un petit hameau  (El H’chalif) où se trouve le cimetière de Sobha, sur le bas côté droit de la route menant à Aïn Mérane. Face au cimetière, une mosquée assez grande a été construite pour permettre aux habitants de la contrée de faire leurs prières en commun. Avec  l’avènement de la réforme agraire et l’aide apportée aux petits fellahs, nous remarquons, en contrebas de Souala, petite bourgade faisant partie de la commune de Sobha, des oliveraies en pleine floraison des deux côtés de la route.
La route est formée de lacets montants. Nous débouchons sur la bourgade de Souala, dans laquelle on distingue une école primaire et une mosquée aux abords de la route ainsi qu’une recette des postes et télécommunications. Après le village de Souala, la route plongeait dans une sorte de cuvette pour se redresser et regrimper sur le flan Sud du Mont Dahra.
La route serpentait en lacets plus ou moins serrés et nous atteignons les premières maisons d’Aïn El Kahla, une petite bourgade faisant partie de la commune d’Aïn Mérane. Nous pouvions distinguer une station de pompage de l’Algérienne des Eaux.  La bâtisse est peinte en bleu et blanc pour donner un petit cachet représentant le symbole de l’eau.  Nous montions encore plus haut pour déboucher sur le site d’El-Biayidh, carrefour qui mène vers la commune de Herenfa. La route se stabilise sur le haut de cette colline pour redescendre ensuite vers le carrefour menant vers El Herenfa, une autre commune de la Daïra d’Aïn Mérane.
A cet embranchement, nous trouvons le hameau de Goufaf se trouvant dans l’intersection de la route de Aïn Mérane et celle menant à El Herenfa. Nous constatons, sur le bas côté droit de la route, l’école de la bourgade.
Nous continuons notre route par la nationale qui fait la jonction entre la wilaya de Chlef et celle de Relizane par Mazouna.    Au bout de quelques minutes nous arrivons à l’entrée de la commune d’Aïn Mérane. Ce village, colonial de prime abord, après le déclenchement du terrorisme en 1992, a vu sa population doubler ou même tripler de par l’exode des populations rurales pour échapper aux exactions des terroristes.
Nous traversâmes le village d’Aïn Mérane de part en part. Comme c’est un village colonial, le tissu urbain est constitué d’une grande rue traversant tout le village.

Nous continuons notre route pour déboucher sur la bourgade d’Ouled Aïn Ennass, dépendant de la commune d’Aïn Mérane. Nous continuons notre ascension vers Taougrite. La route serpentait dans un plat plus ou moins relatif et nous avons débouché dans le village d’Aïn Serdoun où se trouve une source  d’eau minérale vraiment douce et potable. Nous grimpions encore pour surplomber la plaine du Gris avant d’arriver au bout de quelques kilomètres après une série de lacets devançant l’entrée de la commune de Taougrite où nous remarquons la construction d’une cité H.L.M et d’une unité nouvelle de la protection civile.
                     





ENTREE DE TAOUGRITE                
VUE RUE PRINCIPALE TAOUGRI
                                           RUE PRINCIPALE TAOUGRITE (2)  -
 Le village de Taougrite, durant la colonisation était un village de colons qui comptait seulement une rue principale qui traversait le village de part en part du Sud au Nord. Par la suite, après l’Indépendance, deux autres grandes artères parallèles ont vu le jour pour faciliter la circulation et donner un certain urbanisme au village.
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Arrivés au village de Taougrite, nous nous rendons directement à la Daïra pour nous présenter et les aviser que nous sommes déjà sur les lieux afin que les services de la Daïra puissent aviser le Président d’APC de nous recevoir et de nous prêter main forte pour notre mission qui est de visiter tous les lieux touristiques et les sites archéologiques qui nous permettraient de mener à terme le projet dont nous a chargés Monsieur le Wali de Chlef.
Le secrétaire général de la Daïra avait avisé le Président de l’APC de Taougrite de notre venue. Nous nous dirigeâmes vers les bâtiments de la Mairie de Taougrite, situés sur la voie principale du village qui était en pleine réfection.
Nous fûmes reçus par le Président de l’APC et par le Vice-président, responsable de la culture au niveau de la commune de Taougrite.
Nous étions accompagnés d’un caméraman pour faire une vidéo des différents sites que nous aurions visité. Nous étions aussi équipés d’appareils photos numériques pour prendre le plus de photos possible afin d’agrémenter notre travail qui consiste à faire un livre relatant l’histoire et la culture de la wilaya de Chlef.
Une voiture 4X4 a été mise à notre disposition avec chauffeur et le Vice-président devait nous accompagner dans notre mission d’investigation. Après avoir fixé les différents sites et lieux de la commune, nous avons pris la route pour le hameau de Sidi Aïssa où se trouve « Kal’ât Sidi Aissa » ou bien « Kal’ât Sidi Abdellah » comme on l’appelle communément dans les textes officiels. Arrivés sur les lieux, nous avions traversé tout le hameau pour nous retrouver devant une colline que même le 4X4 peinait à monter, vu qu’il n’y avait pas de route ni de piste qu’on devait suivre. Nous nous confions à la dextérité et à la connaissance du terrain par le chauffeur attitré de la commune de Taougrite. En effet, il conduisait son 4X4 d’une main de maître et ne brusquait jamais son véhicule. Les secousses vous pilaient les vertèbres et si vous vous relâchez, vous ressentiriez une douleur atroce au niveau des vertèbres lombaires.
Nous sommes déjà sur le site de « Kal’ât Sidi Abdellah ». De loin, nous ne pouvions rien voir ni distinguer quoi que ce soit. Mais au fur et à mesure que nous nous rapprochions, nous constations quelques vestiges (des blocs de pierre taillée épars sur une superficie qui avoisine les quatre ou cinq hectares et peut-être même plus. Nous nous trouvions sur une falaise au-dessus d’un autre site archéologique qui fait partie de « Kal’ât Sidi Abdellah ». La falaise était haute de plusieurs dizaines de mètres (à peu près soixante mètres. Nous distinguions du haut de la falaise, les ruines de la « Kal’â ». Le tracé des murs du fortin est encore visible à ras terre et des pierres  taillées étaient éparpillées sur toute la surface du site. 

Tout au long de notre investigation, nous n’avons pas cessé de prendre de photos de tout le site et de filmer pour agrémenter notre travail d’une vidéo avec commentaires sur le site même de « Kal’ât Ouled Abdellah Abdellah » ou Timici à Taougrite, sur la crête, au-dessus du hameau de Sidi Aïssa.

Nous avons passé presque la matinée entière sur le site, puis nous avons pris le chemin du retour en direction de Sidi Aïssa pour déboucher ensuite directement  en passant à côté du cimetière, sur la Zaouïa de Sidi Aissa qui abrite plus de 35 disciples en matière de théologie. Nous avons été reçus très cordialement à l’intérieur de la Zaouïa, par les jeunes talebs qui nous ont même proposé de boire un café que nous avons été obligés de décommander car nous n’avions pas beaucoup de temps pour pouvoir visiter d’autres sites touristiques et de villégiature dans les forêts aux abords du village de Taougrite.


ZAOUIA DE SIDI AISSA  -  La Zaouïa de Sidi Aissa (Taougrite) abrite plus de 35 élèves internes. Sont sortis de cette Zaouïa plusieurs imams de la région actuellement éparpillés dans les mosquées sur tout le territoire national.




TALEBS EN TRAIN DE PSALMODIER LE CORAN (ZAOUIA DE SIDI AISSA)   -  Une partie des talebs en train d’apprendre et de psalmodier le Coran. Ils sont au nombre de 35 élèves dans ladite Zaouïa.
Nous avons coupé directement de la Zaouïa par une piste qui nous a menés sur la route qui conduit vers le village de Dahra. Arrivés sur ladite route, nous avons rebroussé chemin, en tournant vers la droite pour revenir vers le village de Taougrite. Nous devions monter vers un lieu nommé « Ghannessou », petit bosquet en bordure de la forêt de Sidi Abdelkader et Sidi Youcef. C’est un lieu magnifique, un lieu de villégiature familiale. Des pins et des eucalyptus se partageaient le terrain ainsi que des lentisques et de la broussaille. En face, de l’autre côté de la piste, un ouvrier agricole qui a obtenu un lopin de terre à assainir, était en train de jouer de la faux pour récolter le fourrage à ses bêtes. Les herbes à fourrage dépassait, par endroits, le mètre et peut-être même
JARDIN D’ARBRES FRUITIERS

Fellah ayant bénéficié d’un lopin de terre dans le cadre de la valorisation des terres agricoles. Il est en train de couper le fourrage à la faux pour ses bêtes. Il a obtenu son lopin depuis plus de six ans mais ce n’est, nous dit-il, que ces deux dernières années qu’il a pu en profiter un peu. Il espère que cette année 2009 puisse lui apporter toute la récolte escomptée. Il est très optimiste en ce sens car le climat a été à la hauteur de son attente et que la terre a été bien arrosée.


PINEDE GHANESSOU TAOUGRITE Sur la route qui monte de Taougrite vers le Nord-Est pour rejoindre le bourg de Sidi Youcef, puis le village de Mossadek (Ex- Baâch)
Cette pinède mérite d’être aménagée en lieu naturel de villégiature pour les familles du village et pour les touristes qui empruntent cette route pour aller à la mer à Dachria (petite bourgade relevant de la commune de Dahra) ou à El Guelta (village rattaché à la commune d’El-Marsa – Daïra d’El-Marsa) Après avoir visité le bosquet en long et en large, nous avons pris le chemin vers une source qui ne tarit jamais et qui coule dans un abreuvoir pour les bêtes et un grand bassin comme réserve, servant peut-être pour les agriculteurs résidant en contrebas de la source et pouvant leur servir pour irriguer leurs jardins potagers et leurs jardins d’arbres fruitiers. 
Plusieurs habitants de la commune de Taougrite ont bénéficié du programme de prêt pour la valorisation des terres initié par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche pour combler le déficit en matière d’emploi dans les zones rurales afin de mettre fin à un certain exode rural qui a eu un impact certain sur la vie économique du pays.

Nous avons par la suite, retraversé le village d’Est en Ouest  pour reprendre la route vers Chlef et au bout de deux kilomètres seulement, au lieu dit « Reggada » pour rejoindre le douar « Chaâbnia » relevant de la commune de Taougrite. Nous l’avons traversé sans nous arrêter car ce qui nous intéressait c’était la Zaouïa de « Chaâbnia », située à l’extérieur du douar en allant vers le douar du « Mizab », relevant lui aussi de la commune de  Taougrite.
ENTREE DE LA ZAOUIA DE CHAABNIA (TAOUGRITE)
                                                  
LES TALEBS DE LA ZOUIA DE CHAABNIA AYANT BIEN VOULU POSER POUR NOUS
Cette Zaouïa existe depuis plusieurs décennies et a fait sortir plusieurs promotions d’étudiants en théologie qui occupent actuellement des postes d’Imams et d’enseignants dans différentes contrées de la wilaya de Chlef et même dans d’autres wilayates.  Elle reçoit chaque année plusieurs disciples. Pour cette année 2009, ils sont au nombre de 75 élèves tous âges confondus.

En  continuant sur notre lancée, dans la descente des monts du Dahra, en descendant vers le village de Herenfa, à mi-chemin, nous tombons sur la retenue collinaire d’Oued Boukouroune qui est assez importante  et sert pour les fellahs de la région pour la valorisation des terres agricoles. Plusieurs ont bénéficié de ce programme combien nécessaire à ces populations rurales et y ont de suite adhéré. Des deux côtés de la route (goudronnée) qui mène vers le douar Mizab, nous remarquons des vergers avec de petits arbustes en train de faire leur trajectoire vers le ciel, bénéficiant de la clémence du temps et d’un soleil radieux précipitant les effets de la photosynthèse à la grande joie des arboriculteurs.
N’ayant peut-être plus rien à visiter, et c’est le soleil qui commençait à décliner vers l’horizon qui nous demandait de rentrer au bercail, nous avons repris le chemin du retour vers le village Taougrite.






ESCALIERS - RUINES - KALAA SIDI AISSA  -  Ces escaliers reliaient les deux sites de « Kalaâ Sidi Abdellah » au niveau du hameau de Sidi Aïssa, dans la commune de Taougrite et se trouvant à la sortie Ouest du village.
                                                         Nous avions constaté des cavités qui servaient de silos à grain et peut-être aussi comme réserves d’eau pour alimenter le site du bas de la falaise. Nous avions aussi remarqué des escaliers qui devaient mener dans le temps vers le site en contrebas de la falaise.

SILO A GRAIN  - KALAA SIDI AISSA -  C’est des cavités creusées à même la roche et qui servaient aux habitants du site de silo pour entreposer leurs récoltes de grains.







RESERVE A EAU POUR ALIMENTER LE SITE  -  C’est une sorte de citerne (bâche à eau souterraine) qui permettait aux habitants du site de faire leur réserve d’eau de pluie en hiver et qui pouvait leur tenir toute l’année. La réserve est creusée à même le sol dans la roche de granit. Son couvercle était constitué d’une grande dalle de la même roche de granit.



ESCALIER TAILLE A MEME LA ROCHE RELIANT LE HAUT DU SITE SUR LA COLLINE SURPLOMBANT LE SITE PRINCIPAL EN CONTREBAS










NOUVEAU SIEGE DE LA  DAÏRA DE TAOUGRITE  -  C’est le nouveau siège de la Daïra de Taougrite. Il est situé à la sortie Ouest du village, sur la route menant à Oum Etteboul, Sidi M’hamed Bénali et Mazouna plus loin.






SITE ARCHEOLOGIQUE DE KALAA .O.ABDELLAH SI AISSA  à TAOUGRITE  (Wilaya de Chlef)






NOUVELLE BIBLIOTHEQUE TAOUGRITE -  C’est une nouvelle construction qui abritera les services du centre culturel et de la bibliothèque de Taougrite. Elle n’a pas encore été ouverte.
La bibliothèque attend d’être équipée pour ouvrir dans les meilleurs délais comme nous l’a précisé le vice-président de l’APC de Taougrite, responsable de la culture au niveau du territoire de la commune.

Parmi les nouvelles réalisations, nous pouvons citer un groupe de 100 logements édifiés à l’entrée Sud du village de Taougrite.
Une autre acquisition est à inscrire à l’initiative de l’APC et concerne la caserne des Sapeurs Pompiers.
Un nouveau CEM a été construit et est déjà fonctionnel et abrite plus de 800 élèves.





SITE ARCHEOLOGIQUE KALAA O.ABDELLAH – SIDI AISSA      - TAOUGRITE (WILAYA DE CHLEF













SITE ARCHEOLOGIQUE « KALAA SIDI ABDELLAH » – SIDI AISSA - TAOUGRITE










ENTREE DU CIMETIERE DES CHOUHADAS A TAOUGRITE (CHLEF)










CIMETIERE (TOMBEAUX CHOUHADAS TAOUGRITE)  - 







Nous savons pertinemment que les monts du Dahra ont abrité l’un des bastions de la révolution et que des centaines de Chouhadas sont tombés au champ d’honneur pour défendre leur sol et leur patrie ainsi que leur langue, leurs us et coutumes contre l’oppresseur et colonisateur.




jeudi 18 février 2016

NOUVELLESDALGERIE: ROMANS DE MOHAMED BOUDIA (RÉSUMÉS ET COUVERTURES)

NOUVELLESDALGERIE: ROMANS DE MOHAMED BOUDIA (RÉSUMÉS ET COUVERTURES):         « La lumière est dans le livre. Ouvrez-le tout grand. Laissez-le rayonner. Laissez-le faire »  Victor Hugo     « Lire, c’e...

NOUVELLESDALGERIE: Conférence sur le livre "MANAR, L'ENFANT DE L'ESPA...

NOUVELLESDALGERIE: Conférence sur le livre "MANAR, L'ENFANT DE L'ESPA...: « La lumière est dans le livre. Ouvrez-le tout grand. Laissez-le rayonner. Laissez-le faire »  Victor Hugo     « Lire, c’est nourr...

Conférence sur le livre "MANAR, L'ENFANT DE L'ESPACE"

« La lumière est dans le livre. Ouvrez-le tout grand. Laissez-le rayonner. Laissez-le faire »

 Victor Hugo

  « Lire, c’est nourrir l’esprit » (Dixit : Mohamed Boudia)

« Le livre est le compagnon de celui qui n’a point d’amis » (Dixit : Mohamed Boudia

 J’ai commencé par ces deux maximes qui sont chères à mes yeux en tant qu’écrivain pour mieux situer le livre, la culture en général dans mon espace spirituel et conceptuel.

 La lecture est devenu de nos jours l’apanage de quelques érudits seulement. La majorité des gens préfèrent le buizness à la culture car nos sociétés sont devenues des sociétés de consommation et c’est le côté matériel qui prime chez tout un chacun.

                   L’écrivain se doit de porter son message contre vents et marées.

                   Les écrivains de par le monde rencontrent des difficultés monstres à être acceptés pour l’édition de leurs œuvres par les maisons d’édition dites « traditionnelles ». Ils se tournent généralement vers les éditions on line ou à compte d’auteur comme cela est pratiqué chez nous en Algérie.

                   Maspéro qui est un écrivain, voyant toutes les portes se fermer devant lui, créa sa propre maison d’édition et édita son œuvre. Ayant vécu les marasmes du monde de l’édition, il contribua à éditer des auteurs de renom, ayant eux aussi été refusé d’édition par les grosses cylindrées comme on les appelle. Il prêta assistance à Claude Simon qui venait d’être refusé par une grande maison d’édition « Gallimard » et ce dernier devint « Prix Nobel de Littérature » quelques années après.

                   Les écrivains algériens francophones n’ont trouvé leur salut que dans l’exil de la pensée et de leur œuvre pour pouvoir être édité tels Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Maameri, Kateb Yacine, Assia Djebbar et tant d’autres. Cette dernière est actuellement membre de l’Académie Française. Je n’oublierais pas de mentionner Malek Bennabi qui est une référence ainsi que Mostefa Lacheraf qui a œuvré pour un bilinguisme sain au sein de la société algérienne.

                                                 LA CENSURE

                  Par le fait de cette dernière, plusieurs écrivains contemporains furent emprisonnés pour leurs idées. Ils ont su résister et imposer leurs idées qui font l’essentiel de la pensée universelle actuelle. S’ils avaient arrêté d’écrire, que serait actuellement la culture universelle ? Elle serait tronquée et on n’aurait jamais pu accéder à cette florissante culture universelle du 21e siècle. Je citerais seulement quelques-uns parmi eux :

- J.J.Rousseau
 - Engels
 - Freud
 - Alain
 - John Steinbeck
 - Kafka et tous les autres.

Ils ont résisté à la censure et ont porté haut le flambeau de la culture universelle. C’est des références qu’on ne peut nier actuellement. Le cas s’est posé aussi aux écrivains et poètes arabes depuis la nuit des temps. Je citerais parmi eux, seulement Ibn Khaldoun, Ibn El moukafaa, El Djahedh, El Moutanabi qui ont eu à en découdre avec leurs dirigeants d’alors.

 Une certaine liberté d’expression doit être laissé à l’écrivain pour lui permettre d’extérioriser ses concepts et ses opinions. L’écrivain doit être jeté en pâture aux lecteurs et c’est seulement eux qui pourront le juger, l’accepter ou le renier. Combien avons-nous perdu de talents ? Beaucoup se sont exilés et ont vu leurs idées prendre place dans les forums internationaux.

Un écrivain, qu’il le veuille ou non, est engagé. Il véhicule des idées nouvelles ou dans un courant de pensée universelle.

                   Les écrivains de science-fiction ont toujours été les précurseurs en matière de création conceptuelle technologique et scientifique.

                   Les chercheurs se basent généralement sur leurs idées pour concrétiser par moment, leurs recherches. Nous avons un cas bien spécifique en la personne et les œuvres de Jules Verne. Ses visions ont permis à la science et technologie, un essor fantastique que nous vivons actuellement.

                   Pour terminer, je demanderais à ceux qui ont le pouvoir de laisser les gens s’exprimer. Nous nous devons d’être à l’écoute d’autrui, d’accepter ses idées et en tirer le meilleur afin de pérenniser la culture dans notre pays.

 Manar, l’enfant de l’espace


 1/- La rencontre de Manar et Nabil
 2/- L’apparition au public
 3/- La réunion interplanétaire
 4/- L’appel à la destruction des ogives nucléaires
 5/- La formule du sérum anti-cancer
 6/- L’invitation sur TERRA II
 7/- Le retour de Nabil
 8/- La visite de la délégation de TERRA II
 9/- Le bannissement de toutes les maladies
 10/- Les progrès de l’éducation
 11/- L’essor scientifique et technologique sur terre.
 12/- L’installation du champ de force
 13/- L’installation de visiophones
 14/- Installation de cabines de téléportage spatiotemporel
 15/- Installation d’usines pour la fabrication de scootspaces
 Conclusion
 « Et Dieu veille sur les fils d’Adam qui suivent les préceptes édictés par le Coran et leur promet le paradis éternel. »

                          Mohamed Boudia



NOUVELLESDALGERIE: NOUVELLESDALGERIE: ACTUALITES INTERNATIONALES

NOUVELLESDALGERIE: NOUVELLESDALGERIE: ACTUALITES INTERNATIONALES: NOUVELLESDALGERIE: ACTUALITES INTERNATIONALES : Guy Sorman  " Le Monde" 1er décembre 2015 Ne nous trompons pa...

NOUVELLESDALGERIE: LA CORRUPTION : CE FLEAU QUI PREND DE L'AMPLEUR

NOUVELLESDALGERIE: LA CORRUPTION : CE FLEAU QUI PREND DE L'AMPLEUR: Il est indéniable, de nos jours, de ne pas voir la corruption qui a pris une ampleur gigantesque, sans précédent surtout dans les pays du ...

LA CORRUPTION : CE FLEAU QUI PREND DE L'AMPLEUR

Il est indéniable, de nos jours, de ne pas voir la corruption qui a pris une ampleur gigantesque, sans précédent surtout dans les pays du tiers-monde. Les pays dits développés ou industrialisés n'y échappent pas. C'est un fléau qu'il faudra combattre par tous les moyens afin que s'instaure une vraie démocratie contractuelle entre dirigeants et dirigés, entre administrateurs et administrés.

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Texte

  La corruption est un fléau aussi ravageur que les autres fléaux tels le Sida, les différents cancers qui minent actuellement nos sociétés. Le devoir de tous les responsables politiques, à l’échelle mondiale, est de trouver une solution à ce fléau qui a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, au sein de toute la société, au sein de tous les peuples du monde entier
  Un fléau, et non des moindres, est actuellement en train de miner toutes les bonnes volontés. Cela est devenu comme une nécessité que de tomber dans les filets des corrupteurs et des corruptibles. Tout un chacun qui ne rentre pas dans les rangs est considéré par ces derniers comme un ennemi potentiel et qu’il faut abattre à tout prix. Les gens sont devenus tellement matérialistes qu’ils ne regardent plus la couleur de leur argent. Ils sont là à guetter la plus petite occasion de s’enrichir vite et bien en ne tenant compte d’aucune limite, ni dans le temps, ni dans l’espace, ni des qu’on dira-t-on qui peuvent leur porter atteinte ainsi qu’à leurs proches. Ce fléau doit être classé parmi les plus grands crimes contre l’humanité, car il facilite une certaine hégémonie des plus nantis sur les plus faibles parmi les populations dans le monde entier. Corrompre ou être corrompu revient au même, du moment qu’on essaie de se soustraire à la justice et à la loi (qui doit être la même pour tous) par ce procédé. Dans tous les livres saints, Dieu à proscrit cette manière de faire parce qu’il sait pertinemment que celui qui va en payer les frais, c’est le pauvre bougre en mal de piété qui va subir les foudres des corrupteurs et des corruptibles dans l’exercice de sa vie quotidienne. Lorsque vous trouvez quelqu’un qui est intègre, il est mis au banc de cette société pourrie par la corruption et on essayera par tous les moyens de le discréditer et aller même à son élimination pure et simple lorsque les enjeux sont de taille. C’est une forme de banditisme, je dirais même que c’est la forme la plus expressive du terrorisme socio administratif. La corruption s’est installée dans toutes les couches de la société et touche la plupart des domaines. Cela part de l’imprimé administratif que vous ne trouverez plus au niveau de l’administration jusqu’aux marchés publics et aux appels d’offres internationaux. La corruption a pris naissance dans tous les pays à des degrés différents et elle s’est généralisée au fil des âges pour devenir une sorte d’entente tacite, un compromis que tout un chacun doit respecter et faire respecter pour les corrupteurs et les corruptibles. La corruption part de la malversation et dans le trucage des élections et poussera jusqu’au choix des administrateurs devant entourer le nouveau responsable pour pouvoir mieux corrompre et être corrompus.C’est un fléau qui s’est généralisé dans tous les pays et chacun lui donne une certaine définition comme corruption, pots-de-vin, rachoua, tchipa, hroura, et j’en passe. Parmi les milieux islamistes, certains l’appelleront "ikram" , tekrim, hadia et bien d’autres justificatifs pour pouvoir mieux embobiner les gens et les dépouiller de leurs valeurs et de leur intégrité en se basant sur de faux hadiths.Avec tous les textes amendés au niveau de l’O.N.U ainsi qu’au niveau de l’O.U.A, rien n’y fait car la volonté des responsables politiques au niveau des pays n’existe pas. Eux-mêmes sont corrompus jusqu’à l’os, sinon comment concevoir que quelqu’un qui n’a que son traitement, puisse faire une campagne électorale qui lui reviendrait à plusieurs millions, sinon à plusieurs milliards d’euros ou de dollars. Les exemples sont là et nous crèvent les yeux même dans les pays se taxant des plus démocratiques dans le monde comme les U.S.A ou en France ou au Japon. Les incorruptibles, parmi les gens de bonne famille, sont écartés et ne peuvent en aucune manière atteindre les hautes sphères de la direction d’un pays donné. C’est toute une nouvelle génération qui a pris naissance dans le monde. La fin justifie, chez eux, les moyens. Même leur système langagier est devenu une langue de communication qui échappe, par moments, aux gens bien élevés qui ne trempent pas dans leurs magouilles. Une pratique langagière définie par les paramètres de corruption qui ne peut être comprise que par eux. Ce système langagier est devenu un outil par lequel la communication se fait entre ses locuteurs. Il est pareil au « Sabir » créé par les phéniciens pour leurs comptoirs de commerce sur tout le pourtour de la méditerranée. Son évolution prend de l’ampleur au fur et à mesure que les enjeux deviennent importants aux yeux de ses utilisateurs. Ils ne reculent devant rien et continuent à trouver d’autres expressions langagières pour mieux prouver qu’ils ont leur monde à eux et qu’ils ne laisseront personne les en déposséder. Dans certains pays, les responsables ont refusé de signer un amendement dans leur constitution pour la déclaration des biens personnels avant et après le mandat ou la responsabilité au sein de l’équipe dirigeante. Ils savent pertinemment qu’ils ne peuvent le faire sans subir le courroux des populations démunies de tout. Il serait souhaitable que les instances internationales puissent déclarer la corruption comme « crime contre l’humanité » et les poursuites judiciaires prendront leur effet à l’échelle internationale contre les corrupteurs et les corruptibles. Dieu dit « Honnis soient les corrupteurs et les corruptibles ainsi que leurs intermédiaires et leur place est en enfer éternel » Je crois, pour ma part, que tous les hommes de bonne volonté qui ont une responsabilité dans le monde doivent œuvrer pour que prenne fin ce fléau sur terre. C’est une calamité. Il faut l’annihiler complètement du paysage de notre vie. Dieu nous en récompensera et nous ne nous en porterions que mieux.  
                                 Mohamed Boudia