NOUVELLESDALGERIE
Blog relatant des nouvelles d'Algérie tant sociales, culturelles, politiques, qu'économiques
samedi 4 mars 2017
lundi 2 mai 2016
NOUVELLESDALGERIE: CAFE LITTERAIRE DU 30 AVRIL 2016 ANIME PAR le Dr B...
NOUVELLESDALGERIE: CAFE LITTERAIRE DU 30 AVRIL 2016 ANIME PAR le Dr B...: CAFE LITTERAIRE DU 30 AVRIL 2016 ...
dimanche 1 mai 2016
CAFE LITTERAIRE DU 30 AVRIL 2016 ANIME PAR le Dr BENBALI MOHAMED A CHLEF
CAFE LITTERAIRE DU 30 AVRIL 2016
Le
café littéraire de Chlef continue son petit bonhomme de chemin malgré les
difficultés et pour cette semaine, la journée du Samedi 30 Avril 2016, une
conférence a été donnée par le Doctorant Mohamed Benbali, professeur d’arabe à
l’Université Hassiba Benbouali à Ouled Farés (CHLEF) et dont le titre est
« La définition de la poésie »
« Maf’houm ech-ch’î3r ».
Pour l’ouverture de la séance, Hrache
Beghdadi dit kaddour, musicien attitré du café littéraire de Chlef, en prélude,
abreuva l’assistance de ses morceaux choisis, complaintes orientales qui vous
emmènent vers des lieux de paix et de sérénité.
Ce fut par la suite, Hamou Ahlem qui
monta à la tribune pour nous lire une prose poétique des plus envoutantes
concernant l’amour de la patrie. Ce fut au tour de notre actrice et poétesse
Djamila Benahmed, de nous emporter avec elle dans ses complaintes mais cette
fois-ci honorées de roses et de paix pour le bonheur de ses détracteurs qui lui
reprochaient toujours la mélancolie de ses vers.
Vint le tour de notre invité, le Pr
Benbali Mohamed qui, sur la tribune, remercia l’assistance et les membres du
café littéraire et à leur tête Mohamed Boudia, se disant très touché par cette
marque de sympathie et pour cette invitation qui lui a permis de côtoyer les
hommes de lettres de la ville où il a étudié. Avant d’entamer sa communication,
il tint à se présenter à l’assistance comme suit : « Je me nomme
Mohamed Benbali et je suis né en 1958 à Aïn Mérane (W. Chlef). J’ai étudié à l’école primaire d’Aïn
Mérane dès 1964, puis je partis au CEM « Bachir El Ibrahimi » de Bou-Kader
pour continuer mes études dans l’enseignement moyen où j’ai obtenu mon BEM en
1974 après quatre années d’études. L’année 1975, je fus admis au lycée
« As-Salem » de Chlef où j’obtins mon baccalauréat en 1978. J’ai
rejoint par la suite, l’institut de technologie de l’Education où j’ai obtenu
mon diplôme de fin d’études normales en tant que professeur d’enseignement
moyen à ma sortie en 1979. Je rejoins par la suite, l’Université d’Es-Senia à
Oran où j’obtins ma licence de lettres arabes. J’ai embrassé l’enseignement
dans le lycée « Aberrahmane Kerzazi » à Bou-Kader en tant que
professeur de langue arabe de 1984 à 1991. Je revins par la suite à mon lieu de
naissance, Aïn Mérane où j’ai enseigné l’Arabe de 1991 à 2001. Après cela, je
fus promu au grade de Censeur au lycée de Zeboudja, puis Sendjas, puis
proviseur du technicum d’Oued Fodda où j’ai déposé ma démission de
l’enseignement secondaire pour rejoindre l’Université Hassiba Benbouali de
Chlef et actuellement, je suis doctorant en lettres arabes dans le thème
« Dirassate El Ika3iya wel balaghiya ».
M. Benbali Mohamed, a fait une
communication très pertinente concernant la poésie en général et dut répondre
lors des débats à plusieurs questionnements de la part de l’assistance en les
personnes de M. Medjdoub Ali, Benahmed Djamila, Mansour Mokhtari, Saâdoune
Bouabdellah, Nekkaf Aïssa ainsi que Chohra Abdelkader. Il dut lire plusieurs
poèmes de sa composition de même que des poèmes de la « djahiliya »
qu’il dut expliquer le sens profond qu’il ne faut pas mélanger avec le vocable
utilisé de nos jours. Pour l’orateur, le mot djahiliya ne veut pas dire
analphabète comme on le comprend de nos jours mais c’était tout à fait un autre
sens.
M. Benbali Mohamed a récité beaucoup de
poèmes comme des extraits d’ « El mou3alakates », d’El Moutanabi, d’Amr
Oulkaïs, Antar Ibn Cheddad, etc. Mohamed Benbali est un érudit en matière de
poésie. Il a capté l’attention de l’assistance pendant plus d’une heure trente.
Sa diction et son calme font de lui un orateur. Il a une pédagogie qui attire
le respect et l’audience.
Vint ensuite, le tour d’autres poètes
tels Mokhtari Mansour, Nekkaf Aïssa et Allali Miloud de déclamer leurs poèmes
au bonheur de l’assistance qui commence à goûter de semaine en semaine, l’art
de la poésie.
Pour clôturer, un autre musicien Ferrahi
Abdellah, a accompagné de son « oûd » les derniers poètes qui se sont
relayés sur la tribune.
Nous avions aussi une invitée de marque,
Mme Driza Fatiha, présidente d’association à Mostaganem qui nous a honoré de sa
présence.
Un bouquet de fleurs a été offert par
une poétesse, Melle Hamou Ahlem, à notre invité, le Dr Benbali Mohamed de même
que Mme Driza a été chargé par le café littéraire de remettre à notre honorable
invité, un diplôme de participation pour son passage au café littéraire de
Chlef.
Mohamed Boudia – Ecrivain-auteur
Président du Café Littéraire de Chlef
Vice-président de l’Association
Nationale Héritage Algérie
Le café littéraire de Chlef continue son petit bonhomme de chemin malgré les difficultés et pour cette semaine, la journée du Samedi 30 Avril 2016, une conférence a été donnée par le Doctorant Mohamed Benbali, professeur d’arabe à l’Université Hassiba Benbouali à Ouled Farés (CHLEF) et dont le titre est « La définition de la poésie » « Maf’houm ech-ch’î3r ».
Pour l’ouverture de la séance, Hrache
Beghdadi dit kaddour, musicien attitré du café littéraire de Chlef, en prélude,
abreuva l’assistance de ses morceaux choisis, complaintes orientales qui vous
emmènent vers des lieux de paix et de sérénité.
Ce fut par la suite, Hamou Ahlem qui
monta à la tribune pour nous lire une prose poétique des plus envoutantes
concernant l’amour de la patrie. Ce fut au tour de notre actrice et poétesse
Djamila Benahmed, de nous emporter avec elle dans ses complaintes mais cette
fois-ci honorées de roses et de paix pour le bonheur de ses détracteurs qui lui
reprochaient toujours la mélancolie de ses vers.
Vint le tour de notre invité, le Pr
Benbali Mohamed qui, sur la tribune, remercia l’assistance et les membres du
café littéraire et à leur tête Mohamed Boudia, se disant très touché par cette
marque de sympathie et pour cette invitation qui lui a permis de côtoyer les
hommes de lettres de la ville où il a étudié. Avant d’entamer sa communication,
il tint à se présenter à l’assistance comme suit : « Je me nomme
Mohamed Benbali et je suis né en 1958 à Aïn Mérane (W. Chlef). J’ai étudié à l’école primaire d’Aïn
Mérane dès 1964, puis je partis au CEM « Bachir El Ibrahimi » de Bou-Kader
pour continuer mes études dans l’enseignement moyen où j’ai obtenu mon BEM en
1974 après quatre années d’études. L’année 1975, je fus admis au lycée
« As-Salem » de Chlef où j’obtins mon baccalauréat en 1978. J’ai
rejoint par la suite, l’institut de technologie de l’Education où j’ai obtenu
mon diplôme de fin d’études normales en tant que professeur d’enseignement
moyen à ma sortie en 1979. Je rejoins par la suite, l’Université d’Es-Senia à
Oran où j’obtins ma licence de lettres arabes. J’ai embrassé l’enseignement
dans le lycée « Aberrahmane Kerzazi » à Bou-Kader en tant que
professeur de langue arabe de 1984 à 1991. Je revins par la suite à mon lieu de
naissance, Aïn Mérane où j’ai enseigné l’Arabe de 1991 à 2001. Après cela, je
fus promu au grade de Censeur au lycée de Zeboudja, puis Sendjas, puis
proviseur du technicum d’Oued Fodda où j’ai déposé ma démission de
l’enseignement secondaire pour rejoindre l’Université Hassiba Benbouali de
Chlef et actuellement, je suis doctorant en lettres arabes dans le thème
« Dirassate El Ika3iya wel balaghiya ».
M. Benbali Mohamed, a fait une
communication très pertinente concernant la poésie en général et dut répondre
lors des débats à plusieurs questionnements de la part de l’assistance en les
personnes de M. Medjdoub Ali, Benahmed Djamila, Mansour Mokhtari, Saâdoune
Bouabdellah, Nekkaf Aïssa ainsi que Chohra Abdelkader. Il dut lire plusieurs
poèmes de sa composition de même que des poèmes de la « djahiliya »
qu’il dut expliquer le sens profond qu’il ne faut pas mélanger avec le vocable
utilisé de nos jours. Pour l’orateur, le mot djahiliya ne veut pas dire
analphabète comme on le comprend de nos jours mais c’était tout à fait un autre
sens.
M. Benbali Mohamed a récité beaucoup de
poèmes comme des extraits d’ « El mou3alakates », d’El Moutanabi, d’Amr
Oulkaïs, Antar Ibn Cheddad, etc. Mohamed Benbali est un érudit en matière de
poésie. Il a capté l’attention de l’assistance pendant plus d’une heure trente.
Sa diction et son calme font de lui un orateur. Il a une pédagogie qui attire
le respect et l’audience.
Vint ensuite, le tour d’autres poètes
tels Mokhtari Mansour, Nekkaf Aïssa et Allali Miloud de déclamer leurs poèmes
au bonheur de l’assistance qui commence à goûter de semaine en semaine, l’art
de la poésie.
Pour clôturer, un autre musicien Ferrahi
Abdellah, a accompagné de son « oûd » les derniers poètes qui se sont
relayés sur la tribune.
Nous avions aussi une invitée de marque,
Mme Driza Fatiha, présidente d’association à Mostaganem qui nous a honoré de sa
présence.
Un bouquet de fleurs a été offert par
une poétesse, Melle Hamou Ahlem, à notre invité, le Dr Benbali Mohamed de même
que Mme Driza a été chargé par le café littéraire de remettre à notre honorable
invité, un diplôme de participation pour son passage au café littéraire de
Chlef.
Mohamed Boudia – Ecrivain-auteur
Président du Café Littéraire de Chlef
Vice-président de l’Association
Nationale Héritage Algérie
NOUVELLESDALGERIE: CAFE LITTERAIRE DU 23 AVRIL 2016 ANIME PAR MLLE AN...: CAFÉ LITTÉRAIRE DU 23 AVRIL 2016 Après avoir subi des dépressions et des r...
CAFE LITTERAIRE DU 23 AVRIL 2016 ANIME PAR MLLE ANYA MERIMECHE
CAFÉ LITTÉRAIRE DU 23 AVRIL 2016
Après avoir subi des dépressions et des
rebondissements dans l’octroi d’un local pour la tenue du café littéraire de
Chlef et après intervention de M. le Wali de Chlef et M. le Président de l'A.P.C de
la même ville, le café littéraire a obtenu l’utilisation de la salle de cinéma
« el djamal » et les séances du café littéraire ne discontinuent
point. Les membres du café littéraire tels Mohamed Boudia, Djilali Metmati, Dr
Medjdoub Ali, Nasser Berkane, Benayad Mohamed, Kamel Sahli, Saâdoune
Bouabdellah, Mokhtari Mansour ainsi que tous les autres invités du café
littéraire sans oublier les jeunes poètes de l’université Hassiba Benbouali et
ceux et celles des associations continuent leur travail bénévole au niveau de
cette aire culturelle qu’ils voudraient un lieu de rencontre et pensée,
d’échange et débats sur différents sujets culturels en y faisant associer de
grandes figures de la littérature algérienne.
Pour ce Samedi 23 Avril 2016, le café
littéraire est l’hote de la plus jeune écrivaine d’Algérie en la personne de
Mlle Anya Mérimeche, nominée par la revue culturelle « Livr’escq »
sous la direction de Mme Sebkhi Nadia, de même que par l’ambassade de France,
d’Italie et d’Allemagne. Mlle Mérimeche est à son quatrième bouquin dont le
titre est « Transitions ». C’est un roman qui se veut une sorte de
transition dans l’écriture de l’écrivaine par rapport aux trois premiers
romans. Il se veut une avancée dans le temps au fur et à mesure que l’écrivaine
grandit et grandissent avec elle ses aspirations et ses objectifs.
Pour l’ouverture de cette séance du café
littéraire, M. Hrache Beghdadi dit Kaddour, musicien jouant du
« oûd » gratifie l’assistance de ses complaintes orientales qui vous
emportent vers des horizons de paix et de sérénité et vous envoûtent pour vous
relaxer et vous redonner du tonus pour la poursuite de cette épopée culturelle.
Pour un début de séance, plusieurs
jeunes poètes et poétesses se sont relayés à la tribune pour déclamer leur
poésie. M. Saâdoune Bouabdellah, animateur attitré du café littéraire, nous
gave, à chaque séance de ses exemples poétiques qui se veulent une leçon
sociale et une éducation pour tout un chacun.
Mlle Anya Mérimeche, d’un ton très
calme commença à présenter son roman « Transitions » en lisant
l’introduction qui donne déjà une certaine envie de terminer l’histoire. Durant
les débats, Mlle Mérimeche s’est érigé en professeur et répondait avec
bienséance et courtoisie à tous les intervenants qui se sont félicités de cette
séance du café littéraire et de la présence de cette jeune écrivaine,
romancière à plus d’un titre, érudite dans le sens le plus profond du terme.
C’est un don que lui a le Créateur en matière d’écriture de romans. Il est à
noter que Mlle Mérimeche et d’une jovialité exemplaire.
Après les débats, plusieurs anciens
poètes tels Mokhtari Mansour, Nekkaf Aïssa et bien d’autres se sont fait
l’honneur d’aller à la tribune pour gratifier l’assistance de leur poésie tant
dans le melhoun que dans la poésie classique, sans oublier notre attitré poète
du café littéraire, M. Allali Miloud.
Une vente-dédicace a été entamée par Mlle Anya Mérimeche de ses romans. Malheureusement la demande du dernier roman
a été forte par rapport au peu d’exemplaires ramenés.
Des présents ont été remis à la jeune
écrivaine ainsi qu’à ses parents de même que des diplômes de participation au
café littéraire. Un bouquet de fleurs a été offert par notre jeune poétesse Mlle Hadj-Henni à Mlle Mérimeche.
M. Abdelkrim Elhouari a fait une
interview à la jeune écrivaine et s’est fait un devoir d’interviewer une jeune
poétesse, Mlle Hadj Henni.
Des photos souvenirs ont été prises avec
la jeune écrivaine pour inscrire dans le temps ce passage de cette dernière
dans l’enceinte de cette aire culturelle qui se veut un lieu de rencontres et
d’échanges combien nécessaires à la vie culturelle de notre ville et de notre
pays en général.
Mohamed Boudia – Ecrivain-auteur
Président du café littéraire de Chlef –
Vice-président de l’Association Nationale Héritage Algérie.
jeudi 14 avril 2016
NOTRE RANDONNEE AU VILLAGE DE
DAHRA
Dahra : Chef-lieu de commune de la w. de Chlef relevant de la daïra de Taouagrit.
Ville côtière et montagneuse, située à 72 km à l’ouest du chef-lieu de la
wilaya. Climat : méditerranéen. limitée au sud par la commune de Sidi M'hamed Ben
Ali (wilaya de Relizane), à l’est par la commune de Taougrit à l’ouest par la
commune de Ouled Boughalem (Mostaganem) et au nord par la mer Méditerranée.
Ancien douar qui dépendait de la commune mixte de Ténès, transformé en commune
par arrêté du 04 décembre 1956 avec chef-lieu fixé à Souk El Arba (actuellement
Sidi Moussa). Supprimée lors de la refonte communale de 1963 et rattachée à
Taougrit, puis rétablit de nouveau par la loi de février 1984. S’étendant sur
une superficie de 201,64 km 2 (4ème plus vaste commune de la wilaya de Chlef)
et comptant une population estimée en 2004 à 24 534 habitants. Evolution de
la population : - 3369 en 1881; 7417 en 1958 ; 8045 en 1960
; 17 711 en 1987 ; 21 284 en 1998. Deux importantes
agglomérations : Bordj Baâl et Sidi Moussa. Région à vocation agricole avec ses
1722 ha de surface agricole utile. Disposant d’un massif forestier de 492 ha.
Zone touristique vierge. Plage Dechria. Histoire : -17,18 et19 juin 1845 -
Enfûmades des Ouled Riah (Ghar El Frachich dans la commune de Nekmaria (Wilaya
de Mostaganem) limitrophe de la commune de Dahra. Plus de 760 brûlés vifs
(hommes, femmes, enfants, vieillards et bétail) sur ordre du sinistre Pélissier
sur ordre du Général Bugeaud, alors commandant de la place à Orléansville.
Documentaire diffusé à la bibliothèque nationale d’Alger en 2005. Le taux
d’électrification atteint aujourd’hui 98%, l’assainissement avoisine les 30% et
l’AEP (eau potable) ne dépasse pas les 20% et non raccordée au gaz de ville.
Disposant de 949 km de chemins vicinaux et 05 km C.W (route nationale 0,1 km).
Nous avions pris notre départ de Chlef vers les 8
heures du matin car nous avions besoin d’acheter une bobine pour notre caméra.
Les magasins étaient tous fermés à cette heure-là. Il fallait attendre
l’ouverture de ces derniers pour pouvoir prendre la route en direction de la
nationale pour rejoindre le village de Dahra, situé dans les hauteurs de la
chaîne de montagne d’où il tire son nom.
Nous avions réussi à dénicher un disquaire ou plutôt
une discothèque et acheter ainsi notre bobine de film pour notre caméscope
numérique. Nous sommes sortis illico presto de la ville de Chlef en passant par
le Site préfabriqué de Chorfa pour prendre me prendre (Mohamed Boudia). Nous
avons ensuite pris la route qui mène de Chorfa à Sidi Laroussi en passant par
le Hameau de Sidi Slimane. Nous empruntons ensuite la nationale 4 sur quelques
centaines de mètres puis nous bifurquons sur la droite pour rallier la route de
Ain Mérane en passant par la nouvelle route du pont Bouthaiba qui traverse tout
le hameau et les vergers de Lard-El- Beida.
Nous roulions
à une vitesse de croisière assez raisonnable et nous commencions à discuter de
notre périple du jour. Nous avalions des kilomètres sur un plat presque sans
faille jusqu’à l’embranchement de Sobha et Aïn Mérane. A partir de là, nous
commencions une ascension vers les hauteurs des monts du Dahra qui prennent
leur départ à partir de Sobha pour ne s’arrêter qu’à Dahra, le chef-lieu de
ladite commune. La journée s’annonçait très chaude mais dès qu’on a dépassé les
contreforts d’Aïn Mérane, nous nous sommes heurtés à une sorte de brouillard
non moins épais qui nous masquait tout l’horizon. Nous pensions que c’était
seulement la brume du matin et que le soleil allait poindre dans quelques
dizaines de minutes pour nous brûler de ses rayons du début de l’été qui
s’approchait à grands pas.
Flanc
Sud du mont Dahra
Nous montions toujours et nous avions dépassé le
village d’Aïn Mérane, celui d’Aïn Serdoune pour nous retrouver en face du
village de Taougrite dès qu’on fut à la limite du col d’El Aousdja à la sortie
Nord d’ Aïn Serdoune. Taougrite était là, juché sur un piton du Dahra et nous
invitait à la rejoindre par la route sinueuse qui y menait. Une quinzaine de
kilomètres nous séparait seulement de ce village. Nous piquions vers une
descente à l’Est de la Plaine du Gris pour nous retrouver sur le flanc Sud du
pic qui hébergeait le village de Taougrite.
Village
de Dahra (Vue générale à partir du Nord)
Paysage
de Sidi Moussa dans le brouillard (Dahra)
Vue
Générale du village de Dahra (Vue du côté Nord)
Carte
actuelle de la commune de Dahra
Le
cimetière des Chouhadas à Sidi Moussa (Dahra)
La
stèle du cimetière des Chouhadas (Sidi Moussa)
Souk
hebdomadaire de Sidi Moussa (Mercredi)
Une
ancienne moudjahida gardant ses chèvres
Nous nous sommes rapprochés de cette dame et nous
lui avons posé quelques questions sur la révolution de 1954-1962. Elle se
rappelle tous les noms des moudjahidines qui ont transité chez elle durant la
révolution et se rappelle avec amertume
tous les noms de Chouhadas. La nostalgie a pris le dessus chez cette
pauvre dame qui nomme ses chevreaux par les noms des Chouhadas et elle discute
avec eux comme si elle parlait à des êtres humains en les fustigeant de l’avoir
quittée trop tôt. Quand elle les appelle, ses chevreaux se rapprochent d’elle
et l’écoutent attentivement. C’est un miracle. Nous avons assisté à plusieurs
reprises à ce tableau qu’elle avait bien voulu répéter avec différents
chevreaux de son troupeau. Par moments, on la prend pour une folle mais la
plupart du temps, on sent qu’elle est très lucide et mérite qu’on l’écoute
lorsqu’elle commence à débiter ses chansonnettes relatives à la révolution et
aux moudjahidines. Elle en pleure aux larmes puis éclate de rire pour nous
souhaiter la bienvenue. Sur la photo, elle est en train de discuter avec
un chevreau qu’elle nomme « Si
Lakhdar » et elle le fustige et lui dit qu’il est arrogant dans sa
prestance et qu’il se moque d’elle car elle est devenue vieille et que lui est toujours jeune. C’était pathétique. Cela
vous donne les larmes aux yeux lorsque vous entendez ce dialogue de sourds.
La
nouvelle mosquée du village de Dahra
La
nouvelle mosquée de Sidi Moussa (Dahra)
Le
nouveau CEM de Dahra
Ghar
El Frachich dans la commune de Nakmaria (W.de Mostaganem à la limite de la
commune de Dahra
Dans ces grottes, le Colonel Pélissier, ce sinistre
sieur a fait enfumer plus de mille personnes avec corps et biens sur ordre de
Bugeaud qui lui avait dit de suivre l’exemple du Général Cavaignac avec les Ouled Sbih
Grotte
qui a servi aux enfumades d’Ouled Riah (Ghar El Frachich) par le Colonel
Pélissier sous le commandement du Général Bugeaud qui était Cdt de la place
forte d’Orléansville.
Grottes
de « Ghar El Frachich »
Grottes
de « Ghar El Frachich » à Nekamaria (Mostaganem)
Barrage
chevauchant sur la commune de Dahra (Chlef) et la commune de Nekmaria
(Mostaganem)
Vue
générale du Barrage de Nekmaria (Mostaganem)
Interview
d’un notable de la région à Sidi Moussa (Dahra) W. de Chlef
Falaise
se trouvant du côté de Sidi Moussa (Dahra) W. de Chlef
Stèle
commémorative d’une bataille qui s’est déroulée sur ces lieux-mêmes et qui a vu
les moudjahidines tuer plus de deux cents soldats français et avaient récupéré
plus de cent soixante-dix-neuf armes.
Stèle
commémorative vue du côté Nord
Mohamed
Boudia (écrivain) interviewant un centenaire dans le bourg de Sidi Moussa
(Dahra)
Fort
à Dahra (Sidi Moussa) occupé par les forces françaises d’occupation qui servait
en même temps de camp militaire, de centre de torture et de prison.
Photo
souvenir prise devant le cimetière des « Chouhadas » à Dahra
Mohamed
Boudia (écrivain) interviewant Mr El Afer, directeur d’école en retraite sur la
région et ses particularités.
Nouvelle
mosquée à Sidi Moussa (Commune de Dahra- Chlef)
Paysan
transportant des gerbes de blé sur son âne aux fins de battage dans la région
de Sidi Moussa (Dahra – Chlef)
Vignoble
à la sortie Nord du village de Dahra (W. de Chlef)
- Cent dix-sept ans, qui dit mieux ! –
Nous sommes un dimanche pas comme les autres. Nous
avions donné rendez-vous aux services de l’APC de Bou Kader pour qu’ils prennent attache avec les services de
sécurité (Gendarmerie Nationale) pour nous accompagner dans notre périple à
travers la commune de Bou Kader.
Nous avions entendu que celui qui ne visite pas le « puits du
diable » ne connaît point la commune de Bou Kader. Dans notre tâche qui a été chapeautée par Monsieur le Wali de Chlef pour l’écriture d’un
livre toponymique de la wilaya de Chlef, daïra par daïra et commune par
commune, nous étions obligés d’aller visiter ce lieu si intrigant et si
mystérieux qu’est « Bir Djeneb »
ou le « Puits du Diable »
comme on a tendance à l’appeler dans la région de Bou Kader.
Nous nous sommes présentés à l’APC et le secrétaire
n’a même pas daigné nous gratifier d’un petit bonjour, notez bien que le
Président de l’APC était en congé et nous insistâmes pour être reçus par le
premier vice-président qui fut désolé de ce qui nous arrive. Il téléphona au
Secrétaire Général qui lui dit qu’il n’a pas encore avisé la Gendarmerie et
qu’il ne leur a pas remis la lettre de Monsieur le Wali pour nous prêter assistance dans notre périple à travers la
Wilaya de Chlef. Le premier vice-président nous assura qu’il allait lui-même
prendre les dispositions nécessaires pour notre sécurité et qu’il allait nous
fixer un rendez-vous prochainement après avoir pris rendez-vous avec les
services de sécurité. Sur ce, nous le remerciâmes et nous prirent congé en lui
souhaitant bon courage pour sa tâche ardue car c’était un jour de réception du
public qui attendait devant la porte du bureau de Monsieur le Président de l’APC.
Après concertation et vu que nous n’avions plus rien
à faire, nous avions décidé d’un commun accord, Monsieur Mohamed Tiab et moi-même (Mohamed
Boudia) de rendre visite à Monsieur le Président de l’APC d’Aïn Mérane, Bénaceur Ahmed. La commune est située à quelques vingt
kilomètres de Bou Kader. Avant
d’entamer notre ascension vers Aïn
Mérane, nous avions pris soin de prendre rendez-vous avec Monsieur le
Président de l’APC d’Aïn Mérane qui
se dit ravi de nous accueillir lui-même et qu’il nous attendrait au siège de
l’APC. Effectivement, arrivés à Aïn
Mérane, il était là à nous attendre sans faute aucune. Il nous invita dans
son bureau et nous avons parlé de notre mission et nous lui avons présenté un
travail concernant la création d’un site internet pour la commune d’Aïn Mérane. Il en fut ravi et nous
demanda d’accélérer la confection de ce dernier.
Après avoir pris congé de Monsieur le Président de
l’APC d’Aïn Mérane, nous avions
téléphoné à Monsieur le Président de l’APC de Dahra pour lui demander s’il était disponible et s’il pouvait nous
attendre pour que nous puissions prendre attache avec la doyenne de la commune
(117 ans). Monsieur le Président de l’APC de Dahra nous confirma qu’il nous attendait et qu’il était ravi de
nous recevoir et qu’il nous accompagnerait en personne chez cette dame. Arrivés
à Dahra, nous fûmes invités avec Monsieur le Président de l’APc,
Nous distinguons de gauche a droite (M. Gramzi Ahmed, agent d’administration
a la commune de Dahra, M. Aichour aissa, fils aine, Mme Aichour Halima, M. Aïchour Ahmed, cadet) – sur la 2eme
photo (Mme Aichour Halima, debout
seule).
Mme
Aïchour seule (née présumée en 1893 à
Dahra)
Photo
souvenir prise avec Mme Aichour Halima
De
g. a d. (Aichour aissa, fils aine, Gramzi Ahmed, employé à la mairie de Dahra,
Monsieur le Président de l’APC de Dahra, Mme Aichour, Aichour Ahmed, fils
cadet, El Afer Mohamed, Mohamed Boudia)
Sur
la deuxième photo, Mohamed Tiab à la place de Mohamed Boudia.
Cette dame a exactement 117 ans et se suffit a
elle-même et se déplace sans l’aide de personne. Elle est veuve, son mari
l’ayant quitte plus tôt. Elle a eu quatre fils avec son défunt mari, deux sont
décédés, et deux sont toujours en vie (Aissa,
son aîné et Ahmed son cadet). Elle
se rappelle presque de tout ce qu’elle a vécu avant et durant la révolution.
Mme Aichour Halima bent Belgacem et
de Kheira, je ne sais pas mon âge, à
la question de savoir que pouvait-elle nous raconter de sa vie, elle nous
apprend qu’elle s’est mariée a deux reprises et qu’elle s’était mariée à Ouled
Abdallah et qu’elle a eu quatre fils de son deuxième mariage dont deux sont morts et deux sont encore en vie,
l’aîné Aissa et le cadet Ahmed. Je me rappelle du caïd « El Oukil », quand nous
étions petites, nous faisions de la poterie et nous tissions. Durant la
révolution, nous avons souffert et nous ne pouvions rester à la même place,
nous étions pourchasses par les troupes françaises et nous subissions le
martyre, a la question si son mari la battait, elle répondit qu’elle n’a
jamais été battue par son mari et qu’il la respectait beaucoup. Que pensez-vous
Mme des temps de la disette, durant le temps des vaches maigres, elle nous a
répondu qu’ils avaient mange de la « talghouda »
et d’autres herbes « el
bgouga » et bien d’autres afin de ne pas mourir de faim. Nous lui
avons demande si elle voulait avoir un logement dans les bâtiments H.L.M., elle
a refuse catégoriquement prétextant qu’elle ne pouvait pas y vivre. Nous lui
avons demande si elle connaissait quelque chose des batailles qui se sont
déroulées dans la région, elle nous répondit qu’elle les connaissait mais
qu’elle ne savait point l’issue des batailles mais que d’après les gens, il y a
eu beaucoup de morts dans les rangs de
l’armée française.
Nous avons essayé de la ménager et nous avons pris
congé d’elle et de ses deux enfants. Nous sommes revenus vers le siège de l’APC
où nous avons pris des photos de Monsieur Gramzi
Ahmed pour lui faire un portrait
dans notre ouvrage car nous pensons qu’il est unique dans son genre et sans
complexe aucun.
Nous pensons que cette dame est la doyenne de la
commune de Dahra, et peut-être même de toute la région et pourquoi pas de la
wilaya entière et peut-être même au niveau national. Il serait judicieux de la
part des autorités locales de la gratifier, de lui organiser une petite fête en
son honneur et pourquoi pas l’envoyer aux Lieux
Saints de la Mecque. Elle et ses
enfants sont issus d’une couche très pauvre et méritent d’être aidés. D’après
nos investigations, il s’est avéré que c’est le nom des « Aïchour » qui est le plus ancien
dans la région de Dahra.
Nous tenons ici, à remercier tous ceux qui nous ont
permis de réaliser cette randonnée et cette interview auprès de Mme Aïchour
Halima que nous remercions vivement de nous avoir reçus et permis de faire un
brin de causette avec elle. Nos remerciements vont en particulier à Monsieur le
Président de l’APC de Dahra, à
Monsieur El Afer Mohamed,
ex-directeur d’école ainsi qu’à Monsieur Gramzi
Ahmed, agent d’administration à la Mairie
de Dahra. Nous tenons aussi à remercier toute la population du village et
de la commune de Dahra pour leur
précieux concours qui nous a permis de concrétiser notre but que nous voulons
culturel et historique nécessaire et indispensable aux générations futures.
(Texte
rédigé par Mohamed Boudia,ecrivain)
Enfants
dans le village du Dahra, jouant avec des engins mécaniques qu’ils ont
fabriqués eux-mêmes.
Photo
souvenir de G.àD. Mohamed Boudia et le Président de l’APC de la commune de
Dahra (Wilaya de Chlef)
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